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Liban - disparition de Nasrallah Sfeir

« Le seul qui a osé lever la tête alors que nous étions sous la botte syrienne »

Témoignages recueillis à Achrafieh, fief de la résistance chrétienne.

Le patriarche émérite Nasrallah Sfeir présidant une messe dans une église de Doha, en mai 2008. AFP / KARIM JAAFAR

En ce dimanche ensoleillé de printemps, Achrafieh, fief de la résistance chrétienne, était vide. Et le peu de personnes croisées évoquaient le patriarche maronite Nasrallah Sfeir comme ayant été l’homme de la résistance et de la deuxième indépendance.

« C’était un grand homme. Un homme qui a privilégié le dialogue et la réconciliation. C’est lui qui a scellé la réconciliation druzo-chrétienne », note Élias Assaf assis à l’ombre à la place Sassine et originaire du Chouf. « C’était le patriarche de tout le Liban et pas seulement celui des maronites. C’est grâce à lui si nous n’avons pas entièrement perdu notre dignité sous l’occupation des troupes de Damas. Il était le seul à oser lever la tête alors que nous étions sous la botte syrienne », indique Tony Abi Aad, à Karm el-Zeitoun. « J’ai appris la nouvelle en me réveillant et je suis immensément triste », poursuit-il.

Non loin de là, dans une petite épicerie, Charles Kreidé regarde la télévision qui passe des images du cardinal Sfeir. « Il est impossible de ne pas être triste en perdant un homme de ce calibre. Depuis sa démission, la situation des chrétiens, notamment des maronites, s’est détériorée. C’était un homme sage et bon, et aussi un résistant. C’est lui qui a défendu les chrétiens du Liban lors des sombres années d’oppression. Il était notre seul refuge. Paix à son âme et que Dieu protège le Liban », dit-il.

Marchant sur un trottoir du quartier Fassouh, Oscar Moubarak lance : « Le Liban n’aurait pas pu résister à l’oppression et à l’occupation si le patriarche Sfeir n’était pas là. Le pays aurait été perdu. J’ai du mal à imaginer qu’il existe des Libanais qui ne l’apprécient pas à sa juste valeur. »


En ce dimanche ensoleillé de printemps, Achrafieh, fief de la résistance chrétienne, était vide. Et le peu de personnes croisées évoquaient le patriarche maronite Nasrallah Sfeir comme ayant été l’homme de la résistance et de la deuxième indépendance. « C’était un grand homme. Un homme qui a privilégié le dialogue et la réconciliation. C’est lui qui a scellé la...

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La Syrie est parti mais les Libanais enlevés sont encore dans les prisons en Syrie où sont morts Beaucoup de nos leaders ne demande pas le retour des corps ou des prisonniers encore vivant pour clôturer le cette affaire et permettre aux parents de faire leur deuil éventuel Pourtant le Patriarche en avait fait son deuxième but CEUX Quii VEULENT L HONORER AUJOURDH UI DOIVENT OBLIGATOIREMENT DEMANDER DE FINIR LA DEUXIÈME MISSION À LAQUELLE IL S’ETAIT ATTELÉ SANS CELA ILS SONT TOUS DES HYPOCRITES QUI NE MÉRITENT MÊME PAS D’ETRE ADMIS À LA DERNIÈRE MESSE EN SON HONNEUR C EST UNE ACTION QUI N À RIEN À VOIR AVEC LE RETOUR DES SYRIENS EN SYRIE MAIS QUI CONCERNE TOUS LES LIBANAIS ET QUI DOIT ÊTRE LA CONDITION PRINCIPALE À UN RETOUR DES RELATIONS NORMALES AVEC LA SYRIE

LA VERITE

18 h 06, le 14 mai 2019

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Commentaires (2)

  • La Syrie est parti mais les Libanais enlevés sont encore dans les prisons en Syrie où sont morts Beaucoup de nos leaders ne demande pas le retour des corps ou des prisonniers encore vivant pour clôturer le cette affaire et permettre aux parents de faire leur deuil éventuel Pourtant le Patriarche en avait fait son deuxième but CEUX Quii VEULENT L HONORER AUJOURDH UI DOIVENT OBLIGATOIREMENT DEMANDER DE FINIR LA DEUXIÈME MISSION À LAQUELLE IL S’ETAIT ATTELÉ SANS CELA ILS SONT TOUS DES HYPOCRITES QUI NE MÉRITENT MÊME PAS D’ETRE ADMIS À LA DERNIÈRE MESSE EN SON HONNEUR C EST UNE ACTION QUI N À RIEN À VOIR AVEC LE RETOUR DES SYRIENS EN SYRIE MAIS QUI CONCERNE TOUS LES LIBANAIS ET QUI DOIT ÊTRE LA CONDITION PRINCIPALE À UN RETOUR DES RELATIONS NORMALES AVEC LA SYRIE

    LA VERITE

    18 h 06, le 14 mai 2019

  • LE PLUS PATRIOTE DES PATRIOTES.

    Gebran Eid

    15 h 07, le 13 mai 2019

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