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Liban

Droit de réponse de Radio Beirut

Suite à la parution, le 9 mars 2019, dans nos colonnes d’un article intitulé « Mouvement de solidarité en ligne après une tentative de viol révélée par une jeune Libanaise », le « Radio Beirut », pub à Mar Mikhaël, nous a envoyé le droit de réponse suivant :

« 1. Radio Beirut affirme de nouveau sa condamnation de toute forme de harcèlement sexuel ou d’atteinte aux conditions de travail. Le pub tient à rappeler son engagement dans le passé en faveur des droits de l’homme en général et des femmes en particulier. Si “le propriétaire de Radio Beirut a refusé de faire plus de commentaires” quand il a été contacté par L’OLJ, c’est parce qu’il était conscient du parti pris de la journaliste et qu’il se réservait un droit de réponse au moment opportun.

2. Radio Beirut refuse ces jugements publics à travers la presse et les réseaux sociaux. Il les considère comme une source de diffamation et une atteinte grave à la vie professionnelle et personnelle de son directeur, ayant des conséquences importantes sur les revenus financiers de l’établissement et de ses employés, à partir du moment où les allégations ne sont accompagnées d’aucune preuve légale. Les qualifications qui figurent dans l’article de L’OLJ, “tentative de viol” et “viol”, ont d’ailleurs été dénoncées par la personne concernée, Dayna Ayach, sans que cela ne pousse le journal à les supprimer de l’article sur internet et à publier un rectificatif les jours suivants dans l’édition papier.

3. Radio Beirut rejette autant le harcèlement que la calomnie caractérisée par la diffusion d’allégations portant atteinte à la réputation de l’établissement et à l’honneur de son patron, sans qu’aucune preuve légale ne soit avancée. Évoquer “les nombreux appels au boycott de Radio Beirut” dans ce contexte et à deux reprises fait croire aux lecteurs de L’OLJ, à tort, que l’établissement de renom de Mar Mikhaël est coupable, alors que rien sur le plan légal ne permet de le suggérer.

4. Radio Beirut tient à préciser qu’il n’avait aucun pouvoir policier ou judiciaire pour condamner ou innocenter la personne impliquée dans cette affaire de prétendu harcèlement, sachant en plus que cette personne bénéficie de la présomption d’innocence jusqu’à preuve de sa culpabilité, et qu’à notre connaissance, elle ne fait l’objet d’aucune plainte pénale à ce jour. C’est ce qui conduit Radio Beirut à se demander comment la journaliste de L’OLJ peut mentionner à trois reprises au début de l’article qu’il s’agit “d’une tentative de viol”, et même de “viol” (voir point 2), pour se contredire ensuite en reconnaissant que “si la jeune femme n’a pas porté plainte, c’est sans doute en raison du risque de ne pas pouvoir prouver qu’elle a été agressée”, et vient au final reprocher à Radio Beirut d’avoir “publié un message plutôt détaché sur sa page Facebook”, d’avoir “nié que cette agression se soit passée”, de “parler de diffamation”, de publier de “plates excuses à Dayna”, etc. Cette façon de couvrir l’événement semble pour le moins légère et contradictoire. Dans tous les cas, elle confirme le fait que la gestion de l’affaire par Radio Beirut est appropriée, tenant compte des données qui étaient à la disposition de son directeur au moment des faits et révélées par l’enquête interne qu’il a menée.

5. Radio Beirut considère que l’endroit le plus adapté pour juger une affaire de harcèlement comme de diffamation reste le tribunal, ce lieu où est rendue la justice conformément aux lois en vigueur au Liban. (...) Radio Beirut se réserve le droit de porter cette injustice devant les tribunaux. Cela ne l’empêchera pas de prendre une initiative importante dans un avenir proche afin de lutter efficacement, et non d’une manière folklorique, contre le harcèlement sexuel au Liban. »

La rédaction de L’Orient-Le Jour tient à souligner que contrairement à ce qu’écrit Radio Beirut, la journaliste qui a tenté de contacter le directeur du pub n’avait aucun parti pris, mais qu’elle tenait simplement à donner la parole au directeur afin qu’il expose sa version des faits. Ce qu’il n’a pas souhaité faire. La rédaction souligne également qu’en l’absence d’une enquête, les éléments rapportés dans l’article ont été mis au conditionnel.

Suite à la parution, le 9 mars 2019, dans nos colonnes d’un article intitulé « Mouvement de solidarité en ligne après une tentative de viol révélée par une jeune Libanaise », le « Radio Beirut », pub à Mar Mikhaël, nous a envoyé le droit de réponse suivant : « 1. Radio Beirut affirme de nouveau sa condamnation de toute forme de harcèlement sexuel...

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