Le déplacement en Irak, pays allié des Etats-Unis et de l'Iran, intervient en pleines tensions entre Téhéran et Washington.
Le Pentagone a annoncé mardi l'envoi de plusieurs bombardiers B-52 dans le Golfe, en réponse à un éventuel projet d'une "attaque" menée par l'Iran. Ce déploiement est justifié par des "signaux clairs et récents montrant que les forces iraniennes et leurs affidés font des préparatifs à une attaque possible contre les forces américaines", selon le Pentagone.
Le conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton avait déjà annoncé dimanche le déploiement dans le Golfe d'un porte-avions et de son groupe aéronaval et d'une force de bombardiers.
Donald Trump a claqué la porte il y a un an, le 8 mai 2018, de l'accord international de 2015 censé empêcher Téhéran de fabriquer la bombe atomique, qu'il juge trop laxiste. Depuis, au grand dam de ses alliés européens qui restent très attachés à ce texte, le président des Etats-Unis n'a eu de cesse de renforcer sa "campagne de pression maximale" contre le régime iranien.
Selon l'agence officielle iranienne Irna, l'Iran annoncera mercredi une réduction de ses engagements pris au titre de l'accord sur le nucléaire. M. Pompeo est attendu également à Londres, selon le Foreign Office, pour préparer le terrain pour la visite à Londres, du 3 au 5 juin, du président Donald Trump.
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