De violents affrontements ont fait rage dans la nuit de jeudi à vendredi aux abords de la capitale libyenne, Tripoli, mais aucune faction n'a été en mesure de gagner du terrain sur la ligne de front.
L'Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar a acheminé des renforts de troupes et des armes lourdes au cours de la semaine écoulée sur le front de la capitale, dont il cherche à s'emparer. Ces troupes n'ont cependant pas pu briser les défenses érigées dans la banlieue sud par les forces fidèles au gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale.
Des combats se sont déroulés de jeudi après-midi à vendredi en début de matinée dans le secteur de l'ancien aéroport international, où la ligne de front a peu évolué, de l'avis de plusieurs habitants.
Les forces de l'ALN ont lancé une attaque sur une portion du front cette semaine mais elles ont été repoussées par les défenseurs de Tripoli. Selon les analyses, la menace de l'ALN persistera tant que les forces d'Haftar conserveront leur base avancée à Gharyan, à 80 km au sud de Tripoli. Cette ville est difficile à prendre car elle se trouve dans des montagnes dominant la plaine côtière où se trouve Tripoli.
Dans une interview que publie vendredi le Figaro, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, déplore les critiques émises contre le soutien présumé de Paris à Haftar, faisant valoir le rôle joué par l'homme fort de l'est libyen dans la lutte contre le terrorisme.
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