Les meneurs de la contestation au Soudan ont accusé mardi l'armée de ne pas envisager "sérieusement" de céder le pouvoir au peuple, les tensions grandissant entre les militaires et les civils sur la composition d'un Conseil conjoint devant remplacer l'actuel Conseil militaire de transition.
"Le Conseil militaire n'envisage pas sérieusement de céder le pouvoir aux civils", a déclaré aux journalistes Mohammed Naji al-Assam, l'un des chefs de l'Association des professionnels soudanais (SPA), fer de lance de la contestation.
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