REUTERS/Omar Sobhani
Le président Ashraf Ghani a inauguré vendredi la première session du nouveau Parlement en Afghanistan, six mois après des élections législatives controversées et alors que des dizaines de sièges demeurent vides suite à des accusations de fraude.
Le scrutin du 20 octobre avait été marqué par une série d'attentats sanglants et de nombreux ratés logistiques. Accusés d'incompétence, les fonctionnaires en charge de son organisation ont également peiné à traiter les résultats.
A ce jour, 33 sièges de la province de Kaboul restent ainsi inattribués sur fond d'allégations de fraude, d'irrégularités et de problèmes techniques. La chambre basse du Parlement afghan compte 249 sièges de députés.
"Aujourd'hui, dans la maison de la nation, la majorité des nouveaux députés ont fait des études et font partie d'une génération plus jeune qui protégera les droits des femmes et les droits humains", a déclaré le président dans un discours lors de la cérémonie.
Il a souligné que le gouvernement n'était pas responsable du retard de l'ouverture de la session parlementaire qu'il a attribué à "l'incompétence d'anciens membres de la commission électorale", remplacés depuis.
Le mandat de M. Ghani, qui devait initialement s'achever le 22 mai, a été étendu de plusieurs mois jusqu'à la tenue d'élections présidentielles. Ces dernières ont été reportées à deux reprises et sont à présent attendues le 28 septembre.
M. Ghani doit présider à partir de lundi à une "loya jirga", assemblée exceptionnelle de quatre jours au cours de laquelle des délégués venus de tout le pays discuteront de la guerre et des actuels efforts des États-Unis pour parvenir à un accord de paix avec les talibans.
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