La ministre des Armées Florence Parly. Archives/AFP
La Marine nationale française "transite en moyenne une fois par an dans le détroit de Taïwan, sans incident ni réaction", a précisé la même source, alors que Pékin affirme avoir intercepté un bâtiment militaire français qui aurait pénétré dans ses eaux territoriales sans autorisation, et que nombre de puissances occidentales s'inquiètent de l'expansionisme maritime chinois.
"Nous sommes en contact étroit avec les autorités chinoises au sujet de l'incident évoqué ce matin par le porte-parole du ministère chinois de la Défense", a ajouté la même source.
Ce porte-parole, Ren Guoqiang, a déclaré jeudi devant la presse que le navire français avait pénétré dans les eaux territoriales chinoises sans autorisation. Pékin considère Taïwan comme une île lui appartenant.
"L'armée chinoise a envoyé des bateaux de guerre conformément à la loi afin d'identifier le navire français et lui intimer l'ordre de partir", a déclaré le porte-parole, qui n'a pas précisé le nom du navire.
La frégate française Vendémiaire, qui était attendue cette semaine à Qingdao, sur la côte est de la Chine, afin de participer à un défilé naval pour le 70e anniversaire de la marine chinoise, n'était finalement pas présente à cet événement. Paris n'a pas fourni d'explication pour ce changement de programme.
La marine chinoise est depuis plusieurs années en pleine expansion, s'équipant à tour de bras d'une flotte de guerre importante. Pékin cherche par ailleurs à affirmer sa souveraineté sur des zones de la mer de Chine méridionale.
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