La vice-présidente de la Fondation humanitaire al-Walid ben Talal, Leila Solh Hamadé, a parrainé le déjeuner annuel de l’Association libanaise pour la lutte contre le cancer du sein, organisé à l’hôtel Phoenicia en coopération avec l’Institut d’oncologie Nayef Bassil au Centre médical de l’Université américaine de Beyrouth. Les recettes de cet événement ont servi à soutenir les patientes sur les plans financier et psychique, comme à sensibiliser au cancer du sein.
Dans une allocution, le président de l’association, le Dr Nagi Saghir, a expliqué que chaque année, « plus de 2 500 cas de cancer du sein sont diagnostiqués au Liban », selon le Registre national du cancer. Grâce aux campagnes de sensibilisation menées depuis plusieurs années déjà, « les deux tiers des cas sont découverts à des stades précoces », ce qui permet leur guérison dans 80 à 90 % des cas. « Malheureusement, le tiers des cas continue à être découvert à un stade avancé, déplore le Dr Saghir. D’où la nécessité de poursuivre les campagnes pour une meilleure éducation à la santé, mais aussi pour aider les patients et leur apporter le soutien nécessaire. » Et de conclure en se félicitant des progrès enregistrés au cours des dernières années, « le cancer du sein se transformant d’une maladie mortelle qu’on n’osait pas désigner en une maladie traitable et guérissable ».
De son côté, Mme Solh Hamadé a insisté dans son allocution sur l’importance de ne pas rater son rendez-vous annuel avec la mammographie. S’adressant aux femmes qui souffrent d’un cancer du sein, elle a insisté sur les progrès médicaux dans la lutte contre la maladie enregistrés au fil des ans.
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