Omar el-Bachir le 16 juin 2015 à Khartoum. Photo d'archives AFP / EBRAHIM HAMID
Le procureur de la République soudanais a ouvert une enquête sur des soupçons de blanchiment d'argent et de détention d'importantes sommes d'argent sans raisons légales visant le président déchue Omar el-Bachir, a-t-on déclaré samedi à Reuters de source judiciaire à Khartoum.
Bachir, qui est par ailleurs recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour génocide commis au début des années 2000 dans la région du Darfour, dans l'ouest du Soudan, a été chassé du pouvoir le 11 avril, après pratiquement quatre mois de manifestations, et maintenu en détention à la résidence présidentielle. Selon son entourage, il a été transféré cette semaine vers une prison de haute sécurité de la capitale.
L'Association des professionnels soudanais, qui a été à la pointe des manifestations, demande qu'Omar el-Bachir et les caciques de son régime rendent des comptes devant la justice. Elle exige aussi que les nouvelles autorités luttent contre la corruption et le népotisme, et s'efforcent d'améliorer la situation économique, la crise s'étant aggravée au cours des dernières années de la présidence de Bachir.
Mercredi, le Conseil militaire de transition qui dirige désormais le pays a ordonné à la banque centrale d'examiner les transferts financiers effectués depuis le 1er avril et de saisir les fonds jugés "suspects", a rapporté l'agence de presse soudanaise SUNA.
Bachir, qui est par ailleurs recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour génocide commis au début des années 2000 dans la région du Darfour, dans l'ouest du Soudan, a été chassé du pouvoir le 11 avril, après pratiquement quatre mois de manifestations, et maintenu en détention à la résidence présidentielle. Selon son entourage, il a été transféré cette semaine vers une prison de haute sécurité de la capitale.L'Association des professionnels soudanais, qui a été à la pointe des manifestations, demande qu'Omar el-Bachir et...
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