L'Espagne va revoir la sécurité des installations électriques de ses grands monuments, "conséquence évidente" de l'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, a annoncé mardi son ministre de la Culture José Guirao.
Un "conseil extraordinaire du patrimoine historique" convoqué pour le 26 avril à Madrid sera entièrement consacré aux "plans de sauvegarde des biens culturels en cas d'urgence", a précisé son ministère dans un communiqué.
L'incendie de Notre-Dame, "évidemment, c'est un signal d'alarme et nous mettrons en marche une révision de toutes les installations" des grands monuments, a déclaré M. Guirao à la radio publique RNE.
C'est une "conséquence évidente" de l'incendie qui a défiguré lundi soir la cathédrale parisienne, emportant sa flèche, sa charpente et une grande partie de sa toiture, a ajouté le ministre espagnol.
"Les dangers sont toujours les installations électriques anciennes, qui doivent être surveillées", a-t-il souligné, assurant qu'"en général, les installations de nos grands monuments sont sûres".
Le ministre ne s'est référé à aucun monument en particulier.
Mais l'Espagne compte notamment parmi ses joyaux la cathédrale de Burgos et celle de Saint-Jacques de Compostelle ou encore la basilique de la Sagrada familia à Barcelone et le palais de l'Alhambra à Grenade.
José Guirao a annoncé qu'il allait discuter avec son homologue français Frank Riester pour se mettre "à son entière disposition". "Pour l'instant, c'est surtout un soutien moral, de la solidarité et, à partir de là, ce dont ils auront besoin", a-t-il ajouté.
La piste d'un départ de feu accidentel depuis le chantier de rénovation en cours sur le toit de Notre-Dame "retient l'attention des enquêteurs en l'état des investigations", a précisé une source proche du dossier à Paris.
L'incendie semble être parti d'échafaudages installés sur le toit. Une enquête a été ouverte pour "destruction involontaire par incendie".
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