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Liban - Éducation

Chehayeb se défend après la polémique sur les caméras dans les salles d’examen

Le ministre de l’Éducation Akram Chehayeb. Photo d’archives L’OLJ

Le ministre de l’Éducation Akram Chehayeb a répondu le week-end dernier aux critiques concernant sa décision d’installer des caméras de surveillance lors des examens officiels, dans le but d’éviter la triche et de garantir des épreuves « honnêtes ». M. Chehayeb a été accusé par certains de promouvoir un marché douteux, ce dont il s’est défendu.

« Ce marché douteux dont ils parlent n’est que rumeurs (…). La décision de mettre des caméras dans les salles d’examen servira à surveiller les élèves, à amoindrir les désagréments et à protéger les élèves qui travaillent bien ainsi que leurs parents », a dit le ministre dans un communiqué. « Nous demandons aux écoles du pays de faire des appels d’offres pour mettre ces caméras en place. Les écoles privées qui accueillent des examens officiels devront le faire à leur propre compte », a-t-il ajouté.

C’est en fin de semaine dernière que M. Chehayeb a fait cette demande auprès des écoles, ce qui n’a pas manqué de susciter des critiques de la part des enseignants et des établissements scolaires concernés.

C’est dans ce cadre que le secrétaire général des écoles catholiques, le père Boutros Azar, a signifié son refus d’exécuter la demande du ministre, dans une déclaration à l’agence al-Markaziya samedi. « Il s’agit d’une insulte faite en premier lieu aux enseignants et aux directions. C’est un signe de manque de confiance de l’État en ses propres enseignants, puisque c’est eux-mêmes qui surveillent les examens officiels. Si l’État n’a pas confiance, comment fait-il pour éduquer nos enfants ? Le ministre veut mettre des caméras pour garantir des examens sans triche, mais nous demandons une réforme complète des examens officiels, à commencer par le choix des comités qui déterminent les questions des examens, tout en passant par la formation des surveillants et des correcteurs », a lancé le père Azar. « Des examens sans triche, c’est lorsque les questions ne fuitent pas et lorsque personne n’est pistonné. Partant de là, je ne sais pas à quel point les caméras seront efficaces », a-t-il conclu.

Le ministre de l’Éducation Akram Chehayeb a répondu le week-end dernier aux critiques concernant sa décision d’installer des caméras de surveillance lors des examens officiels, dans le but d’éviter la triche et de garantir des épreuves « honnêtes ». M. Chehayeb a été accusé par certains de promouvoir un marché douteux, ce dont il s’est défendu. « Ce marché...

commentaires (1)

Des caméras, pourquoi pas? Il y a des enseignants-surveillants qui font leur travail à la perfection mais bien d'autres qui font de leur mieux pour autoriser la tirche, obligeant parfois les bons élèves à interrompree leurs examens pour aider les autres... Ce n'est un secret pour personne, tous nos enfants qui sont passés par les salles d'examen en savent quelque chose et pourront le confirmer... Alors... on va encore faire semblant qu'un problème n'existe pas?

NAUFAL SORAYA

07 h 21, le 15 avril 2019

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Commentaires (1)

  • Des caméras, pourquoi pas? Il y a des enseignants-surveillants qui font leur travail à la perfection mais bien d'autres qui font de leur mieux pour autoriser la tirche, obligeant parfois les bons élèves à interrompree leurs examens pour aider les autres... Ce n'est un secret pour personne, tous nos enfants qui sont passés par les salles d'examen en savent quelque chose et pourront le confirmer... Alors... on va encore faire semblant qu'un problème n'existe pas?

    NAUFAL SORAYA

    07 h 21, le 15 avril 2019

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