Le ressortissant libanais enlevé puis libéré au Nigeria est arrivé à Beyrouth

Le ressortissant libanais enlevé au Nigeria puis libéré jeudi soir, Charbel Akiki, 27 ans, est arrivé vendredi en soirée à Beyrouth, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Le diplomate Bassel Oueidate, en sa qualité de représentant du ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a accueilli le jeune homme au salon d'honneur de l'aéroport de Beyrouth, en présence de la famille de Charbel Akiki. Un médecin l'a également examiné à son arrivée.

Enlevé dans une embuscade tendue dans la nuit de mercredi à jeudi par des hommes armés contre le convoi qui les transportait vers une carrière dans l’État d’Edo, dans le sud-ouest du pays, Charbel Akiki a été relâché dans une forêt et transporté à un hôpital de Lagos par ambulance, sous la supervision d'un véhicule de police.

Le jeune homme, originaire de Kfardebiane (Kesrouan), se rendait à son travail avec son collègue Charbel Jabbour quand les deux ont été attaqués par des individus armés qui avaient ouvert le feu sur leur véhicule lorsqu'ils ont tenté de prendre la fuite. Les deux Libanais ont été blessés, mais Charbel Jabbour est parvenu à s'enfuir, alors que Charbel Akiki a été kidnappé. On ne sait pas si une rançon a été versée aux ravisseurs.

Les enlèvements se sont multipliés depuis une dizaine d’années au Nigeria. Les personnes enlevées sont souvent libérées au bout de quelques jours, après versement d’une rançon. Le mois dernier, un ingénieur libanais, Ahmad Sarji avait été enlevé à Kano, la grande ville du nord du Nigeria, et son corps retrouvé quelques jours plus tard à la périphérie de la ville.