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Liban - Disparition forcée

Sethrida Geagea : Le régime Assad défie le droit

Majida Bachaché tenant le portrait de son frère, Ahmad, enlevé à Khaldé en 1976. Photo DR

En l’espace de quelques jours, et à la veille du 13 avril, date commémorant le début de la guerre de 1975-1990, le dossier des Libanais portés disparus dans les prisons syriennes a été remis deux fois sur le devant de la scène. Après la lettre adressée samedi dernier par le chef du Mouvement du changement, Élie Mahfoud, au président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Genève, Peter Maurer, lui demandant de former une commission pour enquêter sur le sort de ces personnes, hier c’était au tour de Sethrida Geagea, députée FL de Bécharré, d’évoquer le dossier. Dans un communiqué, la parlementaire a mis l’accent sur « la souffrance continue et persistante de centaines de Libanais détenus et portés disparus dans les prisons syriennes et celle de leurs familles », et ce « à l’ombre de la querelle croissante concernant la relation avec le régime de Bachar el-Assad (...), notamment après que son rôle dans la découverte du corps du soldat israélien (Zachary Baumel, porté disparu au Liban en 1982) et de la remise de ses restes (la semaine dernière) à Israël a été prouvé ». « La persistance du régime de Bachar el-Assad à occulter ce dossier et ses tentatives de se dérober à ses responsabilités concernant le sort (de ces personnes) constituent un défi au droit international et à tous les droits de l’homme », a ajouté Mme Geagea. Rappelant que les autorités libanaises ont documenté les cas de centaines de personnes portées disparues en Syrie, auxquels s’ajoutent celui de centaines d’autres « soupçonnés d’être en Syrie », la députée de Bécharré a rappelé le cas de Boutros Khawand (membre du bureau politique du parti Kataëb, kidnappé en 1992) « qui a été enlevé en plein jour à l’époque de la tutelle syrienne ». Et d’appeler à « faire la lumière sur son sort et sur celui de l’ensemble des personnes disparues » en Syrie et dont « le régime Assad connaît bien le sort ».

En l’espace de quelques jours, et à la veille du 13 avril, date commémorant le début de la guerre de 1975-1990, le dossier des Libanais portés disparus dans les prisons syriennes a été remis deux fois sur le devant de la scène. Après la lettre adressée samedi dernier par le chef du Mouvement du changement, Élie Mahfoud, au président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR)...

commentaires (2)

ILS ONT ETE LIQUIDES. ESPERER LES REVOIR SORTIR VIVANTS DES GRIFFES DU DESPOTE N,EST QU,UNE ILLUSION. AU MOINS IL FAUT ESSAYER DE RECUPERER LEURS DEPOUILLES SI DEPOUILLES IL EN RESTE...

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 17, le 10 avril 2019

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Commentaires (2)

  • ILS ONT ETE LIQUIDES. ESPERER LES REVOIR SORTIR VIVANTS DES GRIFFES DU DESPOTE N,EST QU,UNE ILLUSION. AU MOINS IL FAUT ESSAYER DE RECUPERER LEURS DEPOUILLES SI DEPOUILLES IL EN RESTE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 17, le 10 avril 2019

  • Faut-il encore le répéter? La normalisation avec la Syrie ne pourra se faire tant que au moins ce point de contentieux, n'aura pas été réglé.

    Yves Prevost

    07 h 51, le 10 avril 2019

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