Depuis jeudi, le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, mène l'assaut vers Tripoli au prix de violents combats qui ont déjà fait des dizaines de morts et des milliers de déplacés.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a "fermement condamné" "l'escalade" de violence autour de Tripoli et appelé à "un arrêt immédiat" des combats. Il a exhorté "toutes les parties à engager immédiatement le dialogue afin de trouver une solution politique".
Le maréchal Haftar est appuyé politiquement par une autorité basée dans l'Est du pays. Récemment, ses forces ont étendu leur emprise sur le Sud de la Libye. Elles visent désormais l'Ouest, où est situé Tripoli. Mais elles font face au gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et soutenu par de puissantes milices de l'Ouest libyen.
Le GNA a promis dimanche une contre-offensive, nommée "Volcan de la colère", pour "nettoyer toutes les villes libyennes des agresseurs", en référence aux pro-Haftar.
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