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Netanyahu se défend contre une "vague de mensonges" dans un rare entretien télévisé

AFP / POOL / AMIR COHEN

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a démenti les accusations pesant contre lui lors d'un rare entretien télévisé, accusant ses rivaux de propager une "vague de mensonges" à l'approche des élections législatives du 9 avril.

M. Netanyahu a été interrogé samedi soir par la chaîne de télévision "12", peu avant de s'envoler pour Washington où il doit rencontrer le président américain Donald Trump et assister à la conférence annuelle du lobby américain pro-Israël Aipac.

L'entretien semble avoir été décidé à la dernière minute: le Premier ministre est entré dans le studio télévisé alors que les journalistes, informés à peine quelques instants avant, étaient en train de présenter le bulletin d'informations du soir.

Il intervient alors que M. Netanyahu, déjà sous la menace d'une inculpation pour corruption présumée dans trois affaires, a été accusé par ses rivaux politiques d'avoir touché 16 millions de shekels (environ 3,9 millions d'euros) grâce à la vente de sous-marins allemands à l'Etat hébreu, par l'intermédiaire d'une société liée à cet achat.

En 2007, sur les conseils d'un cousin, M. Netanyahu avait acheté 530.000 euros d'actions d'une entreprise fabriquant des composants pour l'industrie métallurgique, a dit le Premier ministre samedi.

"Il s'agit d'une société qui n'a rien à voir avec les sous-marins", a-t-il affirmé samedi soir, assurant avoir vendu ses parts en 2010 et en avoir informé les autorités compétentes.

Ces accusations ont notamment été relayées par l'ancien chef d'état-major Benny Gantz, son principal adversaire aux législatives avec sa liste "Bleu-Blanc", et un autre membre de cette liste, Moshe Yaalon.

"Je dois écraser cette vague de mensonges diffusée par (Benny) Gantz, (Yaïr) Lapid, (Moshe) Yaalon et (Gabi) Ashkenazi", a déclaré M. Netanyahu.

Ex-chef d'état-major, Gabi Ashkenazi, a rejoint fin février "Résilience pour Israël", le parti créé par M. Gantz. Yaïr Lapid est lui à la tête du parti centriste Yesh Atid ("Il y a un avenir"), et est devenu le numéro 2 de la liste "Bleu-Blanc".

Samedi, M. Netanyahu avait déjà déclaré son intention de "poursuivre pour dénonciation calomnieuse" M. Gantz, M. Lapid et M. Yaalon qui, selon lui, l'ont accusé de "trahison" pour avoir accepté une autre vente de sous-marins allemands, cette fois à l'Egypte.

Il s'agit d'une "calomnie entachée de sang", a dénoncé M. Netanyahu, affirmant que les raisons l'ayant mené à accepter cette vente étaient "confidentielles".

Jusqu'à présent, le Premier ministre n'a jamais été mis en cause dans cette affaire mais a été interrogé dans le cadre de l'enquête.

Dans le dernier sondage de la télévision publique, la liste "Bleu-Blanc" (centre-droit) est repassée en deuxième position pour les législatives en nombre de sièges, derrière le Likoud (droite) de M. Netanyahu.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a démenti les accusations pesant contre lui lors d'un rare entretien télévisé, accusant ses rivaux de propager une "vague de mensonges" à l'approche des élections législatives du 9 avril. M. Netanyahu a été interrogé samedi soir par la chaîne de télévision "12", peu avant de s'envoler pour Washington où il doit rencontrer le ...