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Campus - Universités étrangères

À Washington, les étudiants libanais ont enfin leur premier comité de soutien

C’est une information qui devrait intéresser ceux qui comptent étudier aux États-Unis ou qui y poursuivent déjà leurs études. Un comité qui leur est spécialement dédié vient d’être créé par l’ambassade libanaise dans la capitale américaine.

30 000 à 40 000 étudiants libanais ou d’origine libanaise se trouveraient actuellement aux États-Unis. Ces chiffres avancés par certaines sources ne peuvent être vérifiés. La raison : aucun enregistrement n’est effectué par ces étudiants auprès de leur ambassade. « C’est un des premiers vrais problèmes auxquels il faut faire face. On tente de créer un fichier officiel sur lequel pourraient s’inscrire le plus grand nombre de personnes. » C’est ce qu’affirme Jude Massaad, membre du comité de soutien aux étudiants lancé le 11 février dernier par l’ambassadeur du Liban aux États-Unis, Gabriel Issa. Le comité est constitué pour le moment d’étudiants de l’Université de Georgetown, de l’Université George Mason, de l’Université Johns Hopkins et de l’Université George Washington. Il devrait attirer plus tard des jeunes provenant d’autres établissements universitaires.

Peu après l’annonce de sa création, le comité passait déjà à l’action. Et ses adhérents ont de facto démarré le travail de regroupement et d’identification. « Le bouche à oreille commence à porter ses fruits. Et les réseaux sociaux constituent un moyen efficace nous aidant dans notre travail de collecte d’informations », note Céline Bteish, membre du comité. « Notre diaspora étant assez active et dynamique, il existe déjà beaucoup de regroupements associatifs libanais au sein des différentes universités. Mais ces groupes sont effrités. Chacun travaille dans son coin. Le but du comité n’est pas de les remplacer, mais de jouer le rôle du rassembleur sous les auspices de l’ambassade », explique-t-elle.

Jude Massaad ajoute pour sa part que les multiples associations d’anciens opérant déjà aux États-Unis comme celles de l’Université Saint-Joseph, de l’Université américaine de Beyrouth ou d’autres pourraient aussi œuvrer avec ce comité. « Ces associations ont établi des liens forts avec leurs universités respectives. Si nous voulons proposer dans le futur des bourses pour ceux qui se trouvent au Liban, nous devons opérer avec elles. » Un avis partagé par Patrick Nahhas, qui se mobilise lui aussi pour assurer le succès du comité. Le jeune étudiant ne cache pas son enthousiasme : « On a démarré avec une étape importante et on compte planifier par la suite d’autres projets permettant aux autres de s’engager auprès de nous. »

Au sein de l’ambassade, le même enthousiasme peut être perçu et on explique les divers objectifs : la mise en place de programmes d’échange entre les universités américaines et libanaises, les familles d’accueil hébergeant des étudiants du Liban, les stages professionnels devant être assurés dans l’avenir... On note enfin que ce comité est le premier d’une longue liste prévue par l’ambassadeur. Parmi ceux qui devraient suivre : un qui sera dédié aux femmes, un autre au tourisme, un autre au commerce et un encore aux technologies. Des groupes seront aussi dédiés aux ingénieurs, médecins, hommes d’affaires, aux avocats... Le but étant que tous ces groupes collaborent ensemble. Il s’agirait alors d’un réseautage efficient et efficace au service de la communauté tout entière et ayant des répercussions positives sur le Liban. Si ce dynamique networking est pris au sérieux, on peut espérer beaucoup de ce nouveau comité. Une affaire à suivre.

Ceux qui veulent faire partie du groupe de soutien aux étudiants peuvent envoyer un courrier électronique à ambassadoroffice@lebanonembassyus.org ou visiter la page Facebook de l’ambassade libanaise à Washington et le site officiel de l’ambassade.

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30 000 à 40 000 étudiants libanais ou d’origine libanaise se trouveraient actuellement aux États-Unis. Ces chiffres avancés par certaines sources ne peuvent être vérifiés. La raison : aucun enregistrement n’est effectué par ces étudiants auprès de leur ambassade. « C’est un des premiers vrais problèmes auxquels il faut faire face. On tente de créer un...

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