Les Molaeb se produisent au musée Sursock avec un concert pour la jeune génération et une projection d’un film documentaire pour l’ancienne garde, c’est-à-dire Jamil Molaeb, un des patriarches de la peinture libanaise. Un film de 24 minutes signé Bahige Hojeij.
En ouverture, en collaboration avec le Festival de Bayssour pour musique de chambre et beaux-arts, pour plus de trente-cinq minutes, les deux jeunes maîtres de l’archet ont concocté un menu rendant hommage au répertoire d’une musique concertante. Pour ce jeu de croiser les cordes, se partager les mélodies, se donner la réplique ou cheminer ensemble entre les partitions et les notes, entre duo, madrigal et passacaille, des pages de Wolfgang Amadeus Mozart, Bohuslav Martinu et Johan Halvorsen.
Entre deux valises et deux voyages, Ribal Molaeb prépare déjà ses concerts à Bâle en Suisse et Stavanger en Norvège sans oublier qu’il sera présent ce 10 avril avec les Musicales de Baabdate à l’église Mar Gerges pour un concert de musique de chambre qui groupera d’éminents musiciens tels Arata Yumi et Johanna Ruppert aux violons et Maciej Kulakowski au violoncelle.
Par ailleurs, toujours à Bayssour, pour ce festival dont le jeune altiste est le fondateur et l’animateur, et qui a déjà drainé des musiciens de plusieurs pays d’Europe, ce 9 avril sera l’occasion de reprendre le flambeau des activités avec un concert dédié aux quartettes d’Anton Dvorak, Alexandre Glazunov et Bedrich Smetana. Tant de rencontres pour la musique et le rayonnement culturel du Liban !
Pour ce premier concert en couple au pays du Cèdre, sa terre natale, avec sa femme (membre de l’orchestre de chambre de Zurich et autrefois, tout comme lui, étudiante au Mozarteum, l’école de musique à Salzbourg), quel jugement, quelle appréciation ?
Avec un petit sourire affectueux, Ribal Molaeb dit : « J’aime comme elle joue. Et elle aime comme je joue… »
Tout est dit, reste à écouter et savourer cette musique.
E.D.
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