"Au moins 16 personnes sont mortes après l'explosion, samedi dans l'après-midi, de plusieurs mines dans l'ouest de la province de Deir Ezzor", dans l'est de la Syrie, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Il a ajouté que ces explosions avaient également fait 32 blessés.
Une personne est également morte dans l'explosion dimanche d'une mine dans le nord de la province d'Alep (centre), également abandonnée par l'EI dans ce secteur qu'elle a dû quitter il y a trois ans, d'après la même source.
Le groupe jihadiste a souvent eu recours aux mines pour ralentir l'avancée de ses adversaires, notamment lors des offensives ayant abouti à son retrait de ces anciens fiefs.
La question du déminage des anciens bastions de l'EI constitue l'un des grands défis dans les zones reprises à l'organisation ultraradicale.
Le mois dernier, la province de Hama (centre) a été secouée par deux explosions de mines ayant tué respectivement huit et 20 personnes.
L'EI était présent dans la campagne de cette province avant d'en être expulsé par l'armée syrienne en octobre 2017.
A Raqa, ex-capitale de facto du "califat", des mines laissées par le groupe continuent de faire des victimes, près d'un an et demi après l'expulsion du groupe jihadiste.
Ces trois dernières semaines, au moins 44 civils, dont cinq enfants, ont déjà péri dans ce type d'explosions, selon l'OSDH.
L'EI avait proclamé en 2014 un "califat" sur de vastes régions conquises à cheval entre la Syrie et l'Irak avant que son territoire ne se réduise comme peau de chagrin.
La guerre en Syrie, qui est entrée dans sa neuvième année, a déjà tué plus de 370.000 personnes, selon le dernier bilan de l'OSDH, et déplacé plusieurs millions d'autres.
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