Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo se rend la semaine prochaine en Israël, où il doit rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu, proche allié de l'administration de Donald Trump et en pleine campagne pour sa réélection.
Le secrétaire d'Etat fera une nouvelle tournée au Moyen-Orient du 19 au 23 février, s'arrêtant d'abord au Koweït pour un "dialogue stratégique" avec ce pays du Golfe, puis à Jérusalem et enfin à Beyrouth, a annoncé vendredi son porte-parole Robert Palladino.
"Le dénominateur commun pour chaque étape sera d'aider ces pays à renforcer leurs efforts pour contrer la République islamique d'Iran", a déclaré Mike Pompeo sur Fox News. Ce sera en particulier le cas en Israël, l'un des principaux alliés des Américains dans la confrontation régionale contre Téhéran.
A Jérusalem, Mike Pompeo "va réaffirmer à ses interlocuteurs ainsi que publiquement" le "soutien inébranlable" de l'administration Trump "à la sécurité d'Israël et à son droit à l'autodéfense", a déclaré à des journalistes un haut responsable américain. "Israël a le droit de protéger ses citoyens", a d'ailleurs tweeté vendredi le secrétaire d'Etat, dénonçant de nouvelles attaques "de terroristes depuis Gaza, armés et financés par leurs marionnettistes à Téhéran".
La visite dans cette ville désormais reconnue par les Etats-Unis comme capitale de l'Etat hébreu, au grand dam des dirigeants palestiniens et de la communauté internationale, sera surtout l'occasion de rencontrer Benjamin Netanyahu juste avant les législatives du 9 avril. Un soutien bienvenu pour celui qui est menacé d'une inculpation pour corruption et qui mène une bataille incertaine pour rester au pouvoir. D'autant que Mike Pompeo n'a pas prévu de rencontrer ses adversaires, dont l'ex-chef d'état-major Benny Gantz et l'ancien ministre Yaïr Lapid, à la tête d'une alliance centriste qui met en péril les ambitions du Premier ministre.
Le secrétaire d'Etat va rencontrer M. Netanyahu "en tant que chef du gouvernement d'Israël", et donc "ne rencontrera pas d'autres candidats", a expliqué le haut responsable américain. Selon lui, Washington a des "intérêts majeurs" partagés avec Israël et "ils ne sont pas suspendus en raison du cycle électoral".
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