Qui de Mercedes ou Ferrari a l’avantage ? Et Red Bull-Honda dans tout ça ? Max Verstappen ou Charles Leclerc peuvent-ils créer la surprise ? Le GP d’Australie, ce dimanche à Melbourne, va apporter de premières réponses aux interrogations qui entourent la saison 2019 de F1. Mais avant cela, tous tenaient hier à rendre hommage à une figure du paddock, le directeur de course Charlie Whiting, décédé dans la matinée des suites d’une embolie pulmonaire à l’âge de 66 ans.
Après deux années de lutte entre Lewis Hamilton (Mercedes) et Sebastian Vettel (Ferrari), conclues à chaque fois par le triomphe de Hamilton et Mercedes, l’équilibre des forces pourrait avoir changé avec l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation technique simplifiant l’aérodynamique des monoplaces. Mercedes a fait planer le doute lors des essais d’avant-saison, ne cessant de clamer que « Ferrari est plus rapide ». Pourtant, au dernier jour, Vettel et Hamilton ont dominé la feuille des temps avec des chronos quasi identiques. Toto Wolff et ses hommes bluffaient-ils ? Quant à Red Bull, 3e force ces dernières années, elle a fait sa révolution cet hiver en quittant Renault pour un nouveau motoriste, Honda, aux performances jusque-là pas franchement convaincantes. Christian Horner, le patron de l’écurie, et ses pilotes ne cessent de vanter les progrès de leur unité de puissance et la bonne entente avec les ingénieurs japonais.
Si l’alliance est fructueuse, attention à Verstappen. Le plus jeune vainqueur de l’histoire en GP a passé un cap en deuxième partie de saison dernière, avec 7 podiums, dont une victoire, en 9 courses, et rêve de griller la priorité aux favoris. Attention à Leclerc également, pour sa première avec Ferrari...
Source : AFP
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