Le porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), Moustafa Bali, n'a donné aucune précision sur les causes de la mort du fils de la jeune femme de 19 ans qui a été déchue en février de sa nationalité britannique pour des "raisons de sécurité".
Shamima Begum, originaire de l'est de Londres, avait donné naissance à son troisième enfant dans un camp de réfugiés du nord-est de la Syrie après avoir fui le dernier réduit de l'EI à Baghouz. Elle avait indiqué qu'elle refuserait qu'il soit séparé d'elle pour être rapatrié tout seul au Royaume-Uni.
Ses deux précédents enfants, nés après son départ vers la Syrie, sont décédés de maladie et de malnutrition.
Le cas de Shamima Begum a illustré le dilemme auquel sont confrontés les pays occidentaux au sujet d'un éventuel rapatriement de leurs ressortissants ayant rejoint l'EI en Irak et en Syrie et qui ont désormais fui la poche encore tenue par les jihadistes dans l'est de la Syrie.
Le Royaume-Uni, frappé par une série d'attentats en 2017 revendiqués par le groupe jihadiste avait été choqué par certaines déclarations de la jeune femme qui affirmait ne pas regretter son départ vers la Syrie.
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