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France : Bruno Le Maire demande 20 millions d'euros à Ford au titre de la "réindustrialisation"

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé dimanche avoir demandé 20 millions d'euros au constructeur automobile américain Ford pour "réindustrialiser" le site de l'usine de Blanquefort (sud-ouest) sur le point de fermer. Photo d'archives AFP.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé dimanche avoir demandé 20 millions d'euros au constructeur automobile américain Ford pour "réindustrialiser" le site de l'usine de Blanquefort (sud-ouest) sur le point de fermer.

"J'ai également demandé à Ford qu'il affecte 20 millions d'euros à la réindustrialisation du territoire. Ils (les responsables du groupe) se sont engagés à revenir vers nous en début de semaine", a dit M. Le Maire dimanche dans un entretien avec le quotidien Le Parisien.

Samedi, la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher avait déjà déclaré que le gouvernement français était en mesure de peser sur Ford pour le pousser à investir "plusieurs millions" d'euros afin de garantir la reconversion de son usine de Blanquefort.

Vendredi à Bordeaux, le président de la République Emmanuel Macron avait assuré que l'Etat allait "forcer" Ford à payer pour la revitalisation du site de l'usine.

Cette usine, qui emploie 850 personnes, doit fermer à l'été après le récent refus par le constructeur automobile de la dernière offre du seul repreneur en lice, Punch Powerglide, qui a son siège à Strasbourg (nord-est).

L'administration, via la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), doit rendre d'ici à lundi soir son avis officiel sur le plan de sauvegarde de l'emploi de Ford. Une première mouture de ce PSE, présentée en décembre, avait été retoquée par la Direccte le 28 janvier.

"Il faut que le plan social soit généreux et solide. Ford doit aussi prendre à sa charge la dépollution", a affirmé M. Le Maire.

Ford avait annoncé en février 2018 son intention de se désengager de cette usine implantée en 1972 aux portes de Bordeaux et qui compta, autour de l'an 2000, jusqu'à 3.600 salariés.

Philippe Poutou, délégué du syndicat CGT de Ford-Blanquefort et ancien candidat à l'élection présidentielle, a estimé dimanche que depuis l'annonce du retrait de la compagnie américaine il y a un an, les pouvoirs publics s'étaient "montrés impuissants, sans moyens de contraindre Ford en quoique ce soit".

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé dimanche avoir demandé 20 millions d'euros au constructeur automobile américain Ford pour "réindustrialiser" le site de l'usine de Blanquefort (sud-ouest) sur le point de fermer."J'ai également demandé à Ford qu'il affecte 20 millions d'euros à la réindustrialisation du territoire. Ils (les responsables du groupe) se sont engagés à...