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Un millier de soldats européens devraient rester en Syrie, selon un sénateur américain

Une base militaire américaine à Assaliya, entre Alep et Manbij, en Syrie, le 2 avril 2018. AFP / Delil SOULEIMAN

La décision du président américain Donald Trump de maintenir des effectifs militaires limités dans le Nord-Est syrien est destinée à convaincre les Européens d'y envoyer un millier d'hommes, selon Lindsey Graham, un influent sénateur républicain.

Les Etats-Unis ont indiqué jeudi qu'ils maintiendraient finalement environ 200 soldats en Syrie, quelques semaines après l'annonce par Donald Trump du retrait des troupes américaines alors que le groupe Etat islamique (EI) est sur le point d'être vaincu dans son dernier réduit en Syrie.

"Un petit groupe de maintien de la paix d'environ 200 soldats restera en Syrie pour un certain temps", a indiqué à l'AFP Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif américain, sans autres précisions.

Le républicain Lindsey Graham, qui s'était vivement opposé au retrait militaire total de Syrie annoncé en décembre par M. Trump, a indiqué vendredi sur la chaine Fox News que le président américain avait "ajusté sa politique". "Ces 200 vont probablement attirer 1.000 Européens", a ajouté M. Graham. "Des milliers d'Européens ont été tués par des combattants de l'EI venus de Syrie en Europe", a-t-il poursuivi, exagérant largement le nombre de victimes des attentats attribués à l'EI en Europe. "Maintenant, la tâche incombe à l'Europe. 80% de l'opération devrait être européenne et peut-être 20% pour nous".

Selon les estimations du Global Terrorism Index, le terrorisme a fait quelque 700 morts en Europe depuis 2014, année de l'autoproclamation par l'EI de son "califat" sur un large territoire à cheval sur la Syrie et l'Irak.

Le chef du Pentagone a peiné la semaine dernière à convaincre ses partenaires de la coalition anti-EI de constituer une "force d'observateurs" dans le Nord-est syrien une fois les militaire américains partis.
L'objectif est double : ne pas abandonner à leur sort des Kurdes qui ont mené sur le sol syrien les combats contre l'EI, avec l'appui de la coalition, et maintenir un effort antiterroriste pour éviter la résurgence de l'EI, passé dans la clandestinité. 

La décision du président américain Donald Trump de maintenir des effectifs militaires limités dans le Nord-Est syrien est destinée à convaincre les Européens d'y envoyer un millier d'hommes, selon Lindsey Graham, un influent sénateur républicain.
Les Etats-Unis ont indiqué jeudi qu'ils maintiendraient finalement environ 200 soldats en Syrie, quelques semaines après l'annonce par...