Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole - par Georges ABOU ARRAGE

La misère est moins pénible au soleil

La misère est moins pénible au soleil… Oh combien d’aphorismes peuvent être puérils et combien de poètes égrènent des mots que les faits viennent atrocement infirmer.

R.I.P. Georges Zreik, toi qui par amour et dévouement pour ta fille as succombé à cet horrible sacrifice humain.

Vivons-nous tous dans ce pays appelé Liban où les yachts, les bolides et ces soirées flamboyantes de bijoux et champagne sont tellement implantés dans notre paysage qu’ils nous paraissent anodins ?

Comment dans ce même pays un être humain, réduit par la misère, le besoin, le dénuement et la pudeur (pour ne pas dire la honte) à ne pas être parmi les nantis, est avili, humilié et intimidé au point d’être assigné à une solution extrême ?

Quelle géhenne peut-on vivre pour s’immoler par désespoir ?

Que Dieu vienne en aide à un pays où un humain préfère le feu à la vie.

Mais souvenons-nous qu’à Sidi Bouzid, ce fait divers a hâté le crépuscule des dieux.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour.

La misère est moins pénible au soleil… Oh combien d’aphorismes peuvent être puérils et combien de poètes égrènent des mots que les faits viennent atrocement infirmer.R.I.P. Georges Zreik, toi qui par amour et dévouement pour ta fille as succombé à cet horrible sacrifice humain.Vivons-nous tous dans ce pays appelé Liban où les yachts, les bolides et ces soirées flamboyantes de...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut