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Moyen Orient et Monde

Blanchiment : l’Arabie dans le collimateur de l’UE en pleine tension diplomatique

Bruxelles a proposé hier d’ajouter sept pays, en particulier l’Arabie saoudite, à sa « liste noire » pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, dans un contexte de tensions avec Riyad à la suite de l’affaire Khashoggi. Cette initiative de la Commission européenne devra encore recevoir le feu vert du Parlement européen et des pays de l’Union, dont certains comme la France et le Royaume-Uni ont exprimé des réserves sur cette nouvelle liste de 23 pays à « hauts risques ». Les nouveaux pays ciblés, avec parmi eux l’Arabie saoudite et le Panama, s’ajoutent aux 16 qui figuraient déjà sur ce registre – comme l’Iran, l’Irak, le Pakistan ou encore l’Éthiopie et la Corée du Nord – dont l’objectif est de « protéger le système financier de l’UE ». Le fait de se retrouver sur cette liste ne déclenche pas de sanctions, mais il oblige les banques européennes à appliquer des contrôles renforcés sur les opérations financières avec des clients ou des établissements financiers dans ces pays.

Bruxelles a proposé hier d’ajouter sept pays, en particulier l’Arabie saoudite, à sa « liste noire » pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, dans un contexte de tensions avec Riyad à la suite de l’affaire Khashoggi. Cette initiative de la Commission européenne devra encore recevoir le feu vert du Parlement européen et des pays de...

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