"Je crois à des objectifs chiffrés au niveau européens. L'Europe doit s'emparer de ce débat", a-t-il dit, interrogé lors du "Grand débat" CNews-Europe1-Les Échos à propos de la "Lettre aux Français" envoyée par le président Emmanuel Macron pour le grand débat. Dans cette missive, le chef de l'État a semblé ouvrir la porte à des quotas d'immigration en évoquant des "objectifs annuels fixés par le parlement".
"La base de l'Europe c'est la solidarité. Et cette solidarité doit aussi jouer sur la question migratoire", a estimé Benjamin Griveaux.
"Nous ne pouvons pas être (que) quelques pays européens à assumer cette question de l'asile et cette question de l'immigration", a-t-il ajouté.
Il a toutefois souligné que la France devait continuer de garantir "l'accueil inconditionnel et le droit d'asile", alors que, selon lui, "vous allez voir dans les réunions publiques que certains voudront remettre en cause les valeurs fondamentales de notre République".
Il a rappelé que le chef de l'État avait dit en septembre 2017 que la question de l'immigration serait "au coeur de l'élection européenne" de mai lors de laquelle Emmanuel Macron entend se positionner comme un rempart contre les populistes et l'extrême droite.
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