« Rien n’est permanent ni dans le bien ni dans le mal. » C’est par ce message qu’il a voulu rassurant que s’est adressé hier le chef de l’État, Michel Aoun, à la délégation regroupant les membres du nouveau conseil d’administration de la Fondation maronite dans le monde, venus lui rendre visite, en présence de son président honoraire, le député Neemat Frem.
Le président a affirmé devant la délégation que des efforts sont déployés « pour surmonter l’ensemble des difficultés (auxquelles est confronté le pays) et faire face aux dangers ». M. Aoun s’est engagé à poursuivre les réformes financières et économiques requises, et à combattre la corruption dans les différentes administrations, une tâche qui incombe à l’ensemble des Libanais qui doivent s’entraider pour parvenir à cet objectif, a-t-il précisé.
Constatant que la stabilité sur le plan sécuritaire a pu être préservée grâce aux « efforts monstres déployés en ce sens », M. Aoun a dénoncé « les ambitions (de certaines parties) locales et les effets perturbateurs de certaines politiques régionales sur le plan local » qui, selon lui, sont à l’origine de l’instabilité politique qui prévaut actuellement sur la scène interne libanaise.
À son tour, le nouveau président de la fondation, Charles Hage, qui vient de succéder à Neemat Frem, élu député sur la liste du CPL en mai dernier, a prononcé une allocution dans laquelle il a fait le point sur les résultats de l’inscription des Libanais de la diaspora auprès de leurs ambassades.
En prévision des législatives de mai 2018, le ministère des Affaires étrangères avait lancé une initiative invitant les Libanais résidant à l’étranger à s’inscrire auprès de leurs ambassades pour pouvoir voter.
« Bien qu’il n’ait pas atteint les objectifs espérés, le décompte final des personnes enregistrées l’année dernière démontre néanmoins une tendance chez les Libanais de l’étranger à répondre positivement aux appels les appelant à s’inscrire », a dit M. Hage en souhaitant que l’année en cours soit plus « fructueuse ».
Évoquant l’initiative de la création au Liban d’un centre de dialogue international des cultures relevant de l’ONU, lancée en octobre 2017 par le chef de l’État, M. Hage a indiqué que la Fondation maronite dans le monde est disposée à soutenir les efforts entrepris par M. Aoun pour parvenir à cet objectif dont les effets, a-t-il dit, affecteront positivement non seulement le contexte interne libanais, mais « toutes les sociétés pluralistes ». Cela suppose l’adaptation de formules qui puissent « garantir le droit à l’existence et à la différence sans pour autant craindre une forme quelconque de discrimination sur la base de choix personnels ou de la croyance ».
M. Hage a enfin rappelé la mission de la Fondation maronite qui est, dit-il, de répercuter la teneur du message libanais, fondé sur la « fraternité et le dialogue constructif, en vue de faire triompher la convivialité parmi des individus et des groupes appartenant à différentes religions et croyances ».
commentaires (4)
encore une fois je le re-repete, je ne voudrais pas etre a sa place ! malgre tout, malgre la politque qu'il a suivie, malgre le piege tendu par HN ds le quel il est tombe vite fait, malgre le resultat definitif qui fait que nous en payons le prix fort , malgre le FAIT que HN et Berry ont tte la legitimite de pretendre a bcp plus pour la part des chiites libanais, je ne voudrais pas etre a sa place.
Gaby SIOUFI
17 h 37, le 15 janvier 2019