Ces affrontements ont opposé le groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), dominé par l'ex-branche d'el-Qaëda, à une coalition de groupes rebelles et ont eu lieu dans l'ouest de la province d'Alep, a indiqué l'OSDH, qui dispose d'un vaste réseau de sources dans la Syrie en guerre.
Les jihadistes de HTS ont accusé lundi le groupe rebelle Noureddine Zinki d'avoir tué cinq de leurs combattants et ont alors lancé une offensive contre des positions rebelles dans cette province limitrophe de celle d'Idleb.
Douze combattants de HTS, cinq membres du groupe Noureddine Zinki et deux civils ont péri dans les affrontements, selon le directeur de l'ONG, Rami Abdel Rahmane, qui a fait mention de 35 autres personnes blessées.
Le groupe Noureddine Zinki est une des principales composantes du Front national de libération (FNL), l'alliance rebelle la plus importante en Syrie, soutenue par la Turquie.
HTS et d'autres groupes jihadistes dominent plus de la moitié de la province voisine d'Idleb, ultime grand bastion insurgé en Syrie. Le reste de la province est essentiellement sous contrôle du FNL.
Les deux formations sont à couteaux tirés depuis deux ans et s'affrontent régulièrement pour prendre le contrôle de territoires.
Déclenché en 2011 par la répression de manifestations pacifiques par le régime de Bachar el-Assad, le conflit en Syrie a fait plus de 360.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.
La guerre s'est complexifiée au fil des ans avec l'implication de puissances étrangères et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé.
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