Un civil libanais, homonyme de Mark Issa qui est soupçonné d'avoir tenu des propos anti-islam sur les réseaux sociaux, a été interpellé puis relâché mercredi par les forces de l'ordre après un interrogatoire qui a démontré qu'il n'était pas l'auteur de tels propos, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Selon les Forces de sécurité intérieure (FSI), Mark Issa n'est en fait pas le détenteur du compte Twitter portant son nom et associé à une autre personne dénommée Mark Issa et résidant à l'étranger, et sur lequel des messages hostiles à l'islam ont été publiés.
L'intéressé qui a été relâché a expliqué sa mésaventure à la chaîne LBCI et a confié avoir reçu des menaces de mort contre sa personne et sa famille.
En soirée, les FSI ont expliqué que le détenteur du compte Twitter au nom de Mark Issa est un Libanais dénommé Mohammad S., musulman, et résidant à l'étranger depuis trois ans. La police affirme également que cet homme "entretien des relations suspectes avec l'ennemi israélien".
Le père et le frère de l'intéressé ont également été convoqués en tant que témoins en soirée, et devront se rendre demain au siège des services de renseignement des FSI afin d'être entendus.
La justice libanaise s'était saisie de cette affaire et le dossier avait été déféré devant le bureau de lutte contre la cybercriminalité par le procureur général près la cour de cassation, Samir Hammoud.
Dans la journée, plusieurs avocats avaient déposé plainte contre Mark Issa, l'individu résidant à l'étranger.
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