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Un militant de Sabaa arrêté devant le ministère de l'Industrie à Beyrouth

Un militant du parti Sabaa, issu de la société civile, G. H., a été arrêté vendredi après des échauffourées avec les forces de l'ordre lors d'un sit-in devant le siège du ministère de l'Industrie à Beyrouth, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Selon l'Ani, le sit-in se poursuivait en début d'après-midi.

Des échauffourées avaient déjà éclaté en matinée entre des militants de Sabaa et les forces de l'ordre devant le siège du ministère du Travail, les premiers affirmant vouloir bloquer l'entrée au ministère afin de faire pression sur les autorités pour la formation du gouvernement et crier leur colère contre la corruption. Vers 9h, les policiers avaient rouvert l'entrée au ministère en éloignant les manifestants.

La semaine dernière, les membres du parti Sabaa, qui se veut anti-système, avaient bloqué l'accès aux entrées principales du bâtiment de l'administration du ministère des Finances pour la TVA, dans le secteur du palais de Justice, pour les mêmes raisons.

Le Liban est sans gouvernement depuis les élections législatives de mai. Après avoir surmonté plusieurs obstacles concernant l'attribution des portefeuilles et le nombre de ministres réclamés par les différentes parties, le Premier ministre désigné, Saad Hariri, fait maintenant face, à l'exigence de six députés sunnites pro-8 Mars, soutenus par le Hezbollah, d'obtenir  un siège dans le futur Cabinet, ce qu'il refuse.

Dans un rapport annuel de l’ONG Transparency International (TI), le Liban occupe le 143e rang sur 180 pays du monde au classement 2017 de l’indice de perception de la corruption. Malgré ces baisses successives, TI estime dans son rapport que le pays du Cèdre a réalisé des progrès "modestes".


Un militant du parti Sabaa, issu de la société civile, G. H., a été arrêté vendredi après des échauffourées avec les forces de l'ordre lors d'un sit-in devant le siège du ministère de l'Industrie à Beyrouth, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).Selon l'Ani, le sit-in se poursuivait en début d'après-midi.Des échauffourées avaient déjà éclaté en matinée...