Nissan pourrait ne pas désigner lundi le président de son conseil d'administration en remplacement de Carlos Ghosn, arrêté le 19 novembre au Japon pour des accusations de malversations financières, faute d'un consensus sur l'identité du candidat, rapporte vendredi le journal Nikkei.
Le constructeur automobile japonais avait chargé Masakazu Toyoda, ancien haut fonctionnaire, Jean-Baptiste Duzan, ancien dirigeant de Renault, et l'ancienne pilote de course automobile Keiko Ihara de sélectionner un candidat et de le proposer aux six autres membres du conseil d'administration le 17 décembre.
D'après Nikkei, le panel n'est pas parvenu à s'accorder sur l'identité du candidat lors d'une réunion tenue jeudi. Les discussions vont se poursuivre, ajoute le journal, mais il se pourrait que la décision finisse par être reportée.
Aucun commentaire ne pouvait être obtenu dans l'immédiat auprès de Nissan.
Par ailleurs, des sources ont dit jeudi à Reuters que le gouvernement français était à la recherche de candidats pour succéder éventuellement à Carlos Ghosn à la tête de Renault , alors que certains administrateurs du constructeur français ont exprimé des doutes sur le maintien du PDG.
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