Il n'a fait en revanche aucun commentaire sur la résolution adoptée un peu plus tôt par le Sénat américain, contre l'avis de l'administration de Donald Trump, pour qu'elle cesse tout soutien militaire à l'Arabie saoudite, qui intervient aux côtés du gouvernement yéménite contre les rebelles houthis appuyés par l'Iran.
Après le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi début octobre, alors que de lourds soupçons pèsent sur le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammad ben Salmane, des voix de plus en plus nombreuses parmi les parlementaires américains ont réclamé la fin de cette aide à Riyad. L'administration a elle-même changé de ton, réclamant la fin des hostilités.
Sous pression du Congrès, Mike Pompeo a appelé jeudi à ce que la fin de ce round de consultations de paix en Suède sous l'égide de l'ONU soit "le début d'un nouveau chapitre pour le Yémen". Il a félicité les belligérants et l'émissaire de l'ONU Martin Griffiths pour les "progrès" réalisés, "bien que de nombreux détails aient été repoussés à d'ultérieures discussions".
"Toutes les parties" doivent "cesser les hostilités en cours", a-t-il insisté, "c'est la meilleure manière de donner à ces consultations et aux prochaines une chance de réussir". "Le travail qui reste à faire ne sera pas facile, mais nous voyons prendre forme ce que beaucoup jugeaient improbable."
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