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Sport - Football / Copa Libertadores

Santiago-Bernabeu : terre de finales planétaires

Le stade madrilène accueille dimanche le match entre River Plate et Boca Juniors.

Le stade Santiago-Bernabeu (81 000 places), inauguré en 1947, est la « maison » du Real Madrid. Gérard Julien/AFP

Cette pelouse a tout connu ! Après l’Euro 1964, le Mondial 1982 et la Ligue des champions 2010, le stade Santiago-Bernabeu du Real Madrid accueille dimanche le dénouement de la Copa Libertadores, une nouvelle finale internationale qui confirme l’aura planétaire de cette enceinte mythique.

Isolée après la guerre civile espagnole (1936-1939) et l’instauration de la dictature franquiste, l’Espagne renaît sur le plan sportif grâce notamment à l’Euro 1964, gagné à domicile par la Roja. Avant la finale prévue au stade Santiago-Bernabeu face aux Soviétiques, le sélectionneur espagnol José Villalonga dessine sur le sable les limites d’un terrain et décrit à ses joueurs le jeu adverse en y disposant des pommes de pin. Puis il rajoute 11 pierres, censées représenter les Espagnols, avec cette phrase restée célèbre : « Les pierres sont toujours plus fortes que les pommes de pin. » En finale, dans le stade madrilène inauguré en 1947, l’Espagne bat la sélection soviétique (2-1) pour décrocher son premier titre international.

La finale du Mondial 1982 a été remportée par l’Italie contre l’Allemagne de l’Ouest (3-1) au stade Bernabeu. Cette fois, c’est l’Espagne démocratique qui se met en scène avec la remise du trophée au capitaine italien Dino Zoff par le roi Juan Carlos. Mais dans la tribune d’honneur, c’est le président italien Sandro Pertini (1896-1990) qui se signale : le sémillant octogénaire célèbre chacun des buts des Azzurri avec une joie communicative, peu conforme au protocole.

Au Real Madrid, 13 fois vainqueur de la C1 (un record), l’épreuve reine européenne fait partie de la culture du club, qui a accueilli quatre finales dans son stade. Pour la première, lors de la 2e édition de la compétition en 1957, le Real est tenant du trophée. Et l’équipe merengue conserve son titre en battant la Fiorentina (2-0). Puis, 12 ans plus tard (1969), le Bernabeu accueille une nouvelle finale remportée (4-1) par l’AC Milan contre l’Ajax Amsterdam. En 1980, Nottingham Forest remporte à Madrid sa deuxième C1 d’affilée contre Hambourg (1-0), avant un intermède de la « petite » Coupe d’Europe : en 1985 et 1986, le Real joue et gagne à domicile deux finales de la Coupe de l’UEFA (C3), alors disputées en deux matches aller-retour. Enfin, en 2010, la compétition reine, devenue Ligue des champions, s’offre une nouvelle finale au Bernabeu marquée par la défaite (2-0) du Bayern Munich contre l’Inter Milan.

Créée en 1960, la Coupe intercontinentale, ancêtre du Mondial des clubs, oppose le vainqueur de la Coupe d’Europe au lauréat de la Copa Libertadores. La 1re édition est remportée par le Real face à Peñarol (0-0 en Uruguay, 5-1 au Bernabeu), avant une revanche du club uruguayen en 1966 (2-0, 2-0). Entre-temps, en 1964, un match d’appui lors de la Coupe intercontinentale entre l’Inter Milan et l’Independiente de Avellaneda se joue aussi au Bernabeu, où les Italiens s’imposent (1-0) sous une pluie diluvienne. Et plus d’un demi-siècle plus tard, dans le contexte exceptionnel d’un match délocalisé pour cause de violences à Buenos Aires, le stade merengue (81 000 places) va donc accueillir dimanche la finale retour de la Copa Libertadores entre River Plate et Boca Juniors, le match le plus prestigieux du football sud-américain de clubs.

Source : AFP

Cette pelouse a tout connu ! Après l’Euro 1964, le Mondial 1982 et la Ligue des champions 2010, le stade Santiago-Bernabeu du Real Madrid accueille dimanche le dénouement de la Copa Libertadores, une nouvelle finale internationale qui confirme l’aura planétaire de cette enceinte mythique.Isolée après la guerre civile espagnole (1936-1939) et l’instauration de la dictature franquiste,...

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