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Moyen Orient et Monde

L’Ukraine demande une « réponse forte » à « l’acte d’agression » de la Russie

Le chef de la diplomatie ukrainienne Pavlo Klimkine a demandé hier une réponse « rapide et forte » de la communauté internationale face à « l’acte d’agression » commis par la Russie à l’encontre de son pays, le 25 novembre dans le détroit de Kertch. « C’est le cinquième Conseil ministériel consécutif durant lequel l’ordre du jour de l’OSCE est dominé par le comportement déstabilisant de la Russie. Ceci représente une menace majeure pour la sécurité européenne », a-t-il dit lors d’une réunion de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Milan (Italie). « Cette année, la Russie ne s’est pas retirée, mais a au contraire étendu son action agressive », a-t-il dit. M. Klimkine a souligné qu’il revenait aux Nations unies « de fournir une réponse internationale rapide et forte pour répondre à cet acte d’agression ». « Les déclarations ne sont pas suffisantes, il faut des actes », car les actions de la Russie « menacent la stabilité » de la région, a-t-il lancé.

Dans le même temps, le Parlement ukrainien a symboliquement mis fin hier à un traité d’amitié et de coopération avec la Russie. Proposée par le président Petro Porochenko, cette mesure, qui doit entrer en vigueur en avril prochain, a été soutenue par 277 députés, pour un minimum nécessaire de 226. L’Ukraine refuse ainsi de renouveler ce traité, entré en vigueur en avril 1999 et censé être automatiquement prolongé tous les dix ans.


Le chef de la diplomatie ukrainienne Pavlo Klimkine a demandé hier une réponse « rapide et forte » de la communauté internationale face à « l’acte d’agression » commis par la Russie à l’encontre de son pays, le 25 novembre dans le détroit de Kertch. « C’est le cinquième Conseil ministériel consécutif durant lequel l’ordre du jour de l’OSCE est...

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