Le syndicat CFE-CGC du groupe Renault, "inquiet" pour l'avenir du constructeur automobile après l'arrestation au Japon de son patron Carlos Ghosn, a demandé lundi à la direction générale de l'entreprise de "s'assurer qu'il n'y ait pas de rupture de la chaîne du management".
La CFE-CGC "demande officiellement que toutes les mesures soient prises au sein du groupe pour préserver les intérêts du groupe Renault et de l'alliance" Renault-Nissan-Mitsubishi, a déclaré à l'AFP Bruno Azière, délégué de ce syndicat de l'encadrement. "On peut être inquiet", a-t-il ajouté.
Tout en soulignant que "l'omniprésence de M. Ghosn au sein de l'alliance était un fait plutôt bénéfique jusqu'à aujourd'hui", M. Azière a indiqué qu'avant cette arrestation, son syndicat "se posait déjà des questions sur la solution que mettrait en place M. Ghosn pour une alliance qui perdure au-delà de lui-même".
À la tête de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, M. Ghosn est aussi le PDG de Renault et le président des conseils d'administration des constructeurs automobiles japonais Nissan et Mitsubishi. Il a été arrêté lundi à Tokyo selon les médias, accusé de malversations par la justice après une enquête interne du groupe japonais Nissan, qui veut le démettre de son poste au plus vite.
Avec 10,6 millions d'automobiles et utilitaires légers vendus en 2017, l'alliance franco-japonaise Renault-Nissan-Mitsubishi a atteint pour la première fois la première place mondiale du secteur.
La CFE-CGC "demande officiellement que toutes les mesures soient prises au sein du groupe pour préserver les...
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