Le candidat nationaliste religieux MosheLeon, soutenu par des partis ultra-orthodoxes, s’est déclaré vainqueur dans la course à la mairie de Jérusalem, au terme d’une campagne jouant sur la peur d’une « sécularisation » de la Ville sainte, selon des premiers résultats publiés hier. Au lendemain du second tour, Moshe Leon, 57 ans, soutenu notamment par le Shass, un parti ultra-orthodoxe dirigé par le ministre de l’Intérieur Arieh Deri, l’a emporté avec 51,54 % face à son adversaire Ofer Berkovitch, candidat non religieux qui a récolté 48,46 % des suffrages. Quelque 9 000 bulletins de vote n’ont pas encore été comptabilisés. Mais les résultats annoncés par le ministère de l’Intérieur donnent 6 528 voix d’avance à Moshe Leon, laissant peu d’espoirs au camp d’Ofer Berkovitch. Les deux hommes siégeaient déjà au sein du conseil municipal de la ville la plus peuplée d’Israël. Moshe Leon, expert-comptable, a été brièvement directeur général du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu en 1997, succédant à Avigdor Lieberman, chef du parti ultra-nationaliste Israel Beiteinou, un des soutiens de M. Leon durant la campagne électorale pour la mairie de Jérusalem.
Après l’annonce des résultats partiels hier, Moshe Leon a affirmé vouloir travailler à consolider l’unité. « Je compte être le maire de tous les habitants de Jérusalem, si Dieu le veut », a-t-il proclamé.
Ofer Berkovitch a refusé d’accepter sa défaite, accusant son adversaire de fraude.
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