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Mali : Paris très inquiet de l'état de santé de l'otage Sophie Pétronin

La France a fait part mercredi de sa "profonde préoccupation" après la diffusion d'une vidéo des ravisseurs de la Française Sophie Pétronin, détenue au Mali depuis près de deux ans, qui laisse supposer une dégradation de son état de santé.

"C'est avec une profonde préoccupation que nous avons pris connaissance du communiqué publié le 11 novembre par les ravisseurs de Mme Sophie Pétronin, enlevée au Mali le 24 décembre 2016", a relevé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll.

Cette dernière s'exprimait après la diffusion d'une nouvelle vidéo où apparaissait l'otage de 73 ans, longue de 7 minutes, qui avait été reçue mi-juin. L'otage y apparaissait très fatiguée et le visage émacié, et en appelait au président Emmanuel Macron.

"Nous prenons au sérieux leur affirmation que l'état de santé de notre compatriote s'est récemment dégradé et exprimons notre inquiétude à ce sujet", a-t-elle ajouté.

Les autorités françaises "insistent sur la nécessité d'une libération immédiate pour des raisons évidentes d'humanité" et "continuent d'agir avec détermination et engagement pour la retrouver au plus vite", a-t-elle souligné.

Le fils de l'otage, Sébastien Chadaud-Pétronin, a dit craindre pour sa vie, Mme Pétronin n'apparaissant pas dans la nouvelle vidéo.

"C'est uniquement un message des gens qui la détiennent, on la voit en photo, elle est sur fond d'écran, et elle est alitée", a-t-il précisé.

La septuagénaire qui, au moment de son enlèvement à Gao (nord Mali), dirigeait une association d'aide aux orphelins, affirmait, dans une vidéo précédant ces nouvelles images, redouter de devenir une otage sacrifiée après avoir été une otage oubliée.

La France a fait part mercredi de sa "profonde préoccupation" après la diffusion d'une vidéo des ravisseurs de la Française Sophie Pétronin, détenue au Mali depuis près de deux ans, qui laisse supposer une dégradation de son état de santé. "C'est avec une profonde préoccupation que nous avons pris connaissance du communiqué publié le 11 novembre par les ravisseurs de Mme Sophie ...