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Lifestyle - Pendant ce temps ...

Qui est le vendeur libanais de falafels qui a touché l’âme de Ben Harper ?

C’est en dévorant un sandwich de falafels que l’artiste américain aurait trouvé l’inspiration de sa vie, un soir de 1993, à Rennes. Aujourd’hui, le chanteur cherche à retrouver le vendeur libanais qui serait peut-être retourné à son pays natal.

Ben Harper lors de son concert en août 2018 au Festival de Baalbeck. Press Photo Agency

Depuis quelques jours, un avis de recherche a été lancé par le chanteur Ben Harper dans un magazine breton Le Mensuel de Rennes, relayé par de très nombreux médias français, pour retrouver un vendeur de falafels d’origine libanaise avec qui le chanteur avait échangé toute la nuit après son premier concert à Rennes, en 1993, lors d’un festival : les Trans Musicales. Selon les différents témoignages recueillis, il est très probable que le vendeur soit retourné au Liban depuis.

Le chanteur veut retrouver cette échoppe vendant des falafels, où il a découvert « l’intensité qui entourait (sa) musique » et où il a « mangé, parlé et ri toute la nuit » avec le propriétaire.

À l’occasion des 40 ans des Trans Musicales en décembre, le chanteur s’est remémoré son premier concert au festival en 1993. Il raconte au Mensuel de Rennes avoir ensuite passé la soirée avec un restaurateur qui a marqué sa vie et sa musique. Aujourd’hui, il lance un avis de recherche pour le retrouver.

Au magazine breton, Ben Harper raconte qu’en 1993, moins d’un an après avoir sorti son premier disque, Pleasure and Pain, il avait été particulièrement ému par le public des Trans Musicales qui lui avait transmis une « pure adrénaline ». Incapable de pouvoir dormir après le show, il s’était baladé dans les rues de la ville. Affamé, Ben Harper s’était ensuite arrêté dans un restaurant de falafels pour, finalement, y passer toute la nuit. « 24 ans après ma naissance, à Rennes, je suis né à nouveau », dit le musicien de 49 ans au Mensuel de Rennes . « Le propriétaire faisait tourner mon EP Like a King sur sa stéréo. Il adorait visiblement mes chansons. Cette intensité qui entourait la musique que j’avais écrite était totalement nouvelle pour moi. Fort heureusement, il parlait anglais. Nous avons mangé, parlé et ri toute la nuit», détaille encore Ben Harper.Depuis cet avis de recherche, les internautes se mobilisent, notamment grâce au hashtag #Benarennes sur Twitter. Un numéro de téléphone et un courriel ont aussi été partagés : le 02-99-79-04-65 et rennes@lemensuel.com pour toute information.

Ben Harper entretient à l’évidence un rapport privilégié avec le Liban. Outre son amour évident pour les falafels, il avait déclaré lors de son concert mémorable cet été au Festival de Baalbeck : « Je suis honoré d’être ici. Il s’agit de la plus belle soirée de ma vie. »


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commentaires (2)

Il y a une incohérence : au début on écrit "l’inspiration de sa vie, un soir de 1998, à Rennes" mais après on parle du festival en 1993. 1998 ou 1993 ?

Stes David

09 h 04, le 13 novembre 2018

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Commentaires (2)

  • Il y a une incohérence : au début on écrit "l’inspiration de sa vie, un soir de 1998, à Rennes" mais après on parle du festival en 1993. 1998 ou 1993 ?

    Stes David

    09 h 04, le 13 novembre 2018

    • Bonjour, L'erreur a été corrigée. Merci et bonne journée !

      L'Orient-Le Jour

      11 h 12, le 13 novembre 2018

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