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Cérémonies du 11 Novembre à Paris : la garde à vue des Femen prolongée

REUTERS/Carlos Barria

La garde à vue des trois Femen interpellées dimanche alors qu'elles tentaient de faire irruption sur les Champs-Elysées au passage du convoi de Donald Trump "sans mettre en danger la vie de qui que ce soit", selon les autorités, a été prolongée lundi, a-t-on appris de source judiciaire.

"Pour ce qui est de l'intrusion des Femen (...) les investigations sont en cours, on déterminera dans quelles conditions elles ont pu se retrouver là, sans mettre en danger la vie de qui que ce soit car provenant d'une zone qui avait été contrôlée et où on ne peut pas détenir d'armes", a déclaré lundi Laurent Nuñez, secrétaire d'Etat français auprès du ministre de l'Intérieur.

Les trois militantes ont tenté dimanche de faire irruption sur les Champs-Elysées au passage du convoi du président américain et ont été immédiatement interpellées. Quelques heures plus tôt, l'une d'elle avait réussi à se mêler aux photographes accrédités pour la cérémonie de commémoration de l'Armistice de la Première Guerre mondiale, près de l'Arc de Triomphe.

Signalée aux forces de sécurité par les photographes intrigués par la présence de cette inconnue dotée d'un badge au nom d'une consoeur connue, elle a ensuite été extraite du groupe.

"Ce ne sont pas les policiers qui vérifient les accréditations", souligne une source policière. La jeune femme était accréditée mais "comme tous les autres journalistes accrédités, elle a été fouillée" et son matériel passé au crible avant de pouvoir pénétrer dans la zone sécurisée, insiste cette source qui confirme qu'il n'y avait donc aucun danger.

Comme il s'est avéré qu'elle n'était pas journaliste, il a été demandé à un policier de l'exfiltrer de la zone réservée aux journalistes, ajoute cette même source.

De même, lorsque les militantes se sont trouvées dans le public au passage du président Trump, elles avaient été fouillées, comme le reste du public, et ne possédaient par conséquent aucune arme.

"Elles ont été immédiatement neutralisées", a dit dimanche le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Qualifiant leur irruption "sans arme et sans menace" d'"opération de communication visuelle", il a conclu: "L'essentiel c'est que la sécurité du cortège et du président des États-Unis n'a été en rien menacée".

Une enquête judiciaire a été ouverte pour exhibition sexuelle, entrave à la circulation, usurpation de titre, usurpation d'identité et faux document, selon un communiqué de Christophe Castaner et Laurent Nuñez.

La veille, un autre trio Femen s'était brièvement exposé sous l'Arc de Triomphe en criant: "Welcome war criminals" (Bienvenue aux criminels de guerre). Interpellées, elles ont été convoquées en mars en vue de leur comparution à un procès pour "exhibition sexuelle".

La garde à vue des trois Femen interpellées dimanche alors qu'elles tentaient de faire irruption sur les Champs-Elysées au passage du convoi de Donald Trump "sans mettre en danger la vie de qui que ce soit", selon les autorités, a été prolongée lundi, a-t-on appris de source judiciaire. "Pour ce qui est de l'intrusion des Femen (...) les investigations sont en cours, on déterminera...