Les douanes libanaises ont saisi jeudi un chargement de 980 Kilos de haschich, qui se trouvait à bord d'un navire turc qui s'apprêtait à quitter le port de Tripoli (Liban-Nord).
Plus tôt dans la journée, un Libanais avait été condamné à 16 ans de prison au Danemark, la peine maximale dans ces dossiers, pour un trafic de drogue parmi les plus importants du pays scandinave. L'homme était accusé d'avoir trafiqué, entre 2015 et 2017, près de huit tonnes de haschich et environ 600 kg d'amphétamines, selon la justice danoise.
Au Liban, la question de la légalisation du haschich est revenue récemment sur le tapis lorsque le président de la Chambre, Nabih Berry, avait transmis début septembre aux commissions une proposition de loi pour une légalisation "à des fins médicales et industrielles". Cette loi avait été développée par une commission d'experts, sur base des propositions faites par le cabinet de conseil international McKinsey dans son plan pour réformer l’économie libanaise et la diversifier, en renforçant notamment les secteurs de l'agriculture, de l'industrie, du tourisme et de la finance. Au Liban, la culture du haschich dans la Békaa est courante et, malgré son interdiction par la loi, reste tolérée en pratique par les autorités.
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