Donald Trump encourage la violence contre les médias, a critiqué vendredi l'association des correspondants de la Maison Blanche après que le président américain a fait l'éloge la veille d'un parlementaire qui avait brutalisé un journaliste.
"Tous les Américains devraient rejeter l'éloge faite par le président d'une agression violente sur un journaliste en train de faire son travail, protégé par la Constitution", a déclaré Olivier Knox, à la tête de l'association, dans un communiqué. "Cela équivaut à la célébration d'un crime", a-t-elle ajouté.
Greg Gianforte, qui représente l'Etat du Montana à la Chambre des représentants à Washington, avait eu en 2017 un différend avec un reporter du quotidien britannique The Guardian, Ben Jacobs, et l'avait jeté à terre. M. Gianforte avait été condamné à six mois de prison avec sursis et 40 heures de travaux d'intérêt public.
Le président Trump l'a décrit jeudi comme "un incroyable leader du Montana". "Au fait, ne luttez jamais avec lui", a-t-il ajouté, dans une allusion à cette agression. "Un type qui peut faire un +body slam+, c'est mon genre de type", a-t-il dit. Le body slam est un mouvement de catch qui consiste à soulever un adversaire et à le jeter au sol.
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