Le Liban a voté jeudi contre un débat sur la situation des personnes LGBTQ (lesbiennes, gay, bisexuels, transgenres ou queer) dans le cadre de la 139e session de l’Union parlementaire internationale à Genève, a rapporté l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
La délégation libanaise est dirigée par le président du Parlement, Nabih Berry. Le Liban s'est joint aux pays arabes, islamiques et africains, ainsi qu'à la Russie et la Chine qui ont voté contre un amendement du règlement de l'UPI qui devait paver la voie à des discussions sur la situation de la communauté LGBTQ.
Le Liban est considéré plus "tolérant" que d'autres pays arabes par rapport à l'homosexualité, mais une grande partie de la société n'accepte pas les LGBT et la police mène régulièrement des descentes dans les boîtes de nuit et autres lieux fréquentés par la communauté.En juillet dernier, la cour d’appel du Mont-Liban avait pour la première fois dans l'histoire du pays rendu un jugement dans le sens de la dépénalisation de l’homosexualité en estimant que les relations entre partenaires de même sexe ne constituent pas un crime lorsqu’elles se pratiquent en privé.
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