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Syrie : départ du chef du groupe de travail de l'ONU sur l'humanitaire

Jan Egeland, chargé du groupe de travail de l'Onu sur l'aide humanitaire en Syrie, lors d'une conférence de presse à Genève le 5 janvier 2017. AFP

Le chef du groupe de travail de l'ONU sur l'aide humanitaire en Syrie, Jan Egeland, a annoncé jeudi qu'il allait quitter ses fonctions fin novembre, faisant valoir que c'était un "travail très épuisant". Cette annonce intervient au lendemain de l'annonce du départ, également fin novembre, de l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, mais M. Egeland a expliqué aux médias à Genève qu'il s'agissait d'une "coïncidence".

"J'ai décidé de partir fin novembre lorsque mon contrat a été renouvelé en septembre", a déclaré lors d'un point de presse le Norvégien, qui est également secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés, une organisation active dans plusieurs pays comme au Yémen. "J'ai fait ce travail pendant près de 3 ans. Ça a été un travail très épuisant", a-t-il dit à l'issue d'une réunion du groupe de travail humanitaire.

Cette "task force", qui se réunit depuis 2016 presque toutes les semaines à Genève, comprend les 17 membres du Groupe international de soutien à la Syrie (ISSG) et est dirigée par Washington et Moscou.

"Je présume que je serai remplacé par quelqu'un de meilleur que moi et que le groupe de travail continuera à aller de l'avant car on n'a même pas fait la moitié du travail", a affirmé M. Egeland.

En septembre 2015, il avait déjà été choisi par Staffan de Mistura pour présider un autre groupe de travail - qui avait été créé par l'émissaire de l'ONU et non pas le ISSG - sur la sécurité.

Déclenchée en 2011, la guerre en Syrie a déjà fait plus de 360.000 morts, tandis que plus de la moitié de la population a été déplacée ou a dû quitter le pays. Sur le plan diplomatique, les négociations menées par l'ONU sont toujours dans une impasse.

Avant Staffan de Mistura, deux autres émissaires ont jeté l'éponge devant l'impossibilité de la tâche: l'ancien secrétaire général de l'ONU Kofi Annan, remplacé ensuite en 2012 par l'ex-ministre algérien des Affaires étrangères Lakhdar Brahimi.

L'émissaire de l'ONU a aussi annoncé mercredi au Conseil de sécurité qu'il se rendrait la semaine prochaine à Damas, à l'invitation des autorités syriennes, pour tenter de débloquer la question de la création d'un Comité constitutionnel chargé d'élaborer une nouvelle Constitution pour la Syrie. La mise au point de ce Comité traîne depuis le début de l'année et s'est révélée particulièrement laborieuse. Devant des journalistes, Staffan de Mistura a précisé que Damas était le seul responsable du blocage actuel.

L'émissaire a aussi indiqué qu'il allait inviter les garants du processus de paix d'Astana --Russie, Turquie, Iran-- à venir à Genève "avant la fin du mois".

Le chef du groupe de travail de l'ONU sur l'aide humanitaire en Syrie, Jan Egeland, a annoncé jeudi qu'il allait quitter ses fonctions fin novembre, faisant valoir que c'était un "travail très épuisant". Cette annonce intervient au lendemain de l'annonce du départ, également fin novembre, de l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, mais M. Egeland a expliqué aux médias à...