La famille de Nizar Zakka appelle le Parlement libanais à condamner sa détention en Iran

La famille du Libanais Nizar Zakka, emprisonné en Iran depuis 2015, a appelé dans un communiqué publié mercredi le Parlement libanais à condamner officiellement sa détention.

Après avoir remercié tous les responsables et dirigeants politiques qui soutiennent la cause de Nizar Zakka, la famille dit "avoir toujours espoir de voir le Parlement libanais actuel, dont le tiers des membres a signé une pétition condamnant son enlèvement, et plus de la moitié ont exprimé leur solidarité avec lui, prendre une décision nationale qui condamne sa détention arbitraire".

"Le silence de l'Etat et du Parlement libanais est devenu inacceptable (...), a estimé la famille de Nizar Zakka.

Nizar Zakka, qui était dans une cellule individuelle, a été récemment transféré dans une cellule souterraine abritant cinquante prisonniers, qui ne voit pas le soleil, infestée de rats et où l’air empeste les égouts. Il avait entamé une grève de la faim pour protester contre la promesse non tenue des autorités iranienne de le libérer, comme c’était prévu, pour la fête de l’Adha.

En septembre 2015, alors qu’il résidait aux États-Unis, le Libanais avait été invité à Téhéran par la vice-présidente iranienne pour les Affaires de la femme et de la famille, Shahindokht Molaverdi, afin de prendre part à une conférence sur le développement et l’emploi des femmes. C’est lors de cette visite qu’il avait été arrêté. Ce n’était pourtant pas son premier séjour en Iran.