Le député druze libanais Talal Arslane a réitéré lundi à l'issue d'un entretien avec le président libanais Michel Aoun son droit de représenter les druzes au sein du gouvernement. Celui-ci n'a toujours pas été mis en place depuis mai dernier, au lendemain des élections législatives.
"J'ai dit ce que j'avais à dire au président Aoun et à M. Hariri et j'ai réitéré notre attachement à notre droit de représenter les druzes au sein gouvernement, a déclaré M. Arslane. Nous sommes en train de faciliter les choses, mais pas sur base de l'élimination".
Interrogé au sujet d'une potentielle rencontre avec le leader druze Walid Joumblatt, M. Arslane a répondu que la question était entre les mains du président et du Premier ministre.
Lundi , M. Arslane avait affirmé à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre désigné Saad Hariri qu'il ne pouvait faire davantage de sacrifices pour la formation du gouvernement.
Une sérieuse querelle oppose Walid Joumblatt à Talal Arslane, autour de leur représentation respective au sein de la future équipe ministérielle. Fort des résultats des législatives de mai dernier, M. Joumblatt voudrait nommer les trois ministres druzes dans une formule de trente. En face, Talal Arslane, appuyé par le Courant patriotique libre, tient à prendre part au gouvernement en se basant, lui aussi, sur les résultats du scrutin de mai.
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