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Lifestyle - Mode

Le printemps luxuriant d’Élie Saab

Photo DR

Des fleurs, certes, pas de printemps sans robes à fleurs. Mais Élie Saab a joué le décalage pour la prochaine belle saison, faisant défiler toute une nouvelle réinterprétation de la nature. Comme observée au microscope, celle-ci déploie dans ses imprimés des effets kaléidoscopiques, les fleurs se superposant en appliqués et broderies luxuriants, d’un romantisme à la fois follement exubérant et radicalement moderne.

Qui dit printemps dit aussi réveil de la faune et de ces magnifiques insectes et autres coléoptères et mutation des chrysalides. Le couturier libanais emprunte aux plus beaux d’entre eux leurs parures, carapaces de scarabées, par exemple, dont on a vu dans l’histoire du vêtement un usage littéral, avec des broderies d’élytres véritables qui produisaient un effet d’irisation quasi onirique. À défaut d’un massacre de scarabées, on assiste chez Élie Saab à des créations sculpturales empruntées à la structure organique de l’animal sacré. Robes longues à traîne, robes de cocktail, jupes, hauts et combinaisons rythment le défilé en se mélangeant aux tee-shirts, jeans, smokings et blazers.

Des teintes métallisées et des sequins aux effets holographiques, inspirés par les coloris éclatants des scarabées, embellissent les pièces de la collection. Des étoffes en crêpe ou organza de soie, des rayures stylisées et des imprimés géométriques se marient quant à eux à des coloris jaunes, bleus et rouges vifs.

Les silhouettes sont relevées par des accessoires aux couleurs de pierres précieuses. Longs pendants d’oreilles, colliers, bagues et manchettes, ainsi que des foulards aux motifs floraux et graphiques mettent en valeur le cou et habillent les cheveux. Les coloris métallisés envahissent les montures des lunettes de soleil, les escarpins et les sandales à talons hauts. Les sacs se démarquent avec leurs cuirs cloutés noirs ou colorés, et les pochettes affichent des motifs géométriques graphiques.

Des fleurs, certes, pas de printemps sans robes à fleurs. Mais Élie Saab a joué le décalage pour la prochaine belle saison, faisant défiler toute une nouvelle réinterprétation de la nature. Comme observée au microscope, celle-ci déploie dans ses imprimés des effets kaléidoscopiques, les fleurs se superposant en appliqués et broderies luxuriants, d’un romantisme à la fois follement...

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