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Économie

Les Kataëb appellent les banques à « faire pression » sur les politiques

Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, a exhorté le secteur bancaire hier à faire pression sur les responsables politiques afin de débloquer la formation du nouveau gouvernement, toujours suspendu en raison de rivalités entre certains partis, cinq mois après les législatives de mai. « Toute le monde connaît le rôle des banques libanaises qui maintiennent l’économie sur pied (…) Ce sont elles qui couvrent les besoins de financement de l’État, elles peuvent donc à ce titre lui imposer un calendrier de réformes », a-t-il déclaré en marge d’une réunion avec le président de l’Association des banques du Liban (ABL), Joseph Torbey, et en présence notamment de l’ancien ministre de l’Économie et du Commerce Alain Hakim.

Samy Gemayel a en outre rappelé que le pays s’était engagé à réduire son déficit public lors de la conférence dite CEDRE, à Paris en avril, afin d’obtenir le déblocage d’une aide de plus de 11 milliards de dollars de prêts et de dons pour commencer à réhabiliter ses infrastructures. Le chef des Kataëb a notamment insisté sur la nécessité de réduire les dépenses publiques, d’éliminer les « emplois fictifs dans la fonction publique » et de « lutter contre l’évasion fiscale », afin de redresser les finances du pays. Ces dernières ont été récemment examinées par la commission parlementaire des Finances et du Budget, en prévision de l’examen du projet de budget 2019, qui ne pourra lui être transmis avant qu’un nouvel exécutif ne soit nommé.

Samy Gemayel s’est ensuite rendu au siège de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) pour participer à une réunion organisée par la centrale syndicale et les représentants de plusieurs secteurs, dont le patronat, qui se sont alliés en septembre pour appeler au déblocage du gouvernement. Le chef des Kataëb a renouvelé son appel à lancer les réformes attendues et a reproché aux politiques de « prendre le pays en otage » au nom de leurs intérêts. La CGTL et le patronat ont pour leur part renouvelé leurs menaces de « mesures d’escalade » si le blocage devait se prolonger.


Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, a exhorté le secteur bancaire hier à faire pression sur les responsables politiques afin de débloquer la formation du nouveau gouvernement, toujours suspendu en raison de rivalités entre certains partis, cinq mois après les législatives de mai. « Toute le monde connaît le rôle des banques libanaises qui maintiennent l’économie sur...

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