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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit

Dîners de gala, droits de l’homme et banquets d’anniversaire

Étienne Debbané présentant Ixsir Xe anniversaire.

Du doré... et que ça brille !

Deux mecs bâtis comme des armoires à glace montaient la garde derrière le chef des Forces libanaises, installé à table aux côtés de Corine et Étienne Debbané, alors que Carlos Ghosn posait près de la superglam Sethrida Geagea. C’était au dîner de gala offert pour les dix ans d’Ixsir, célébré avec tout le raffinement, mais sans ostentation, sur les hauteurs de Batroun. Juste la classe. Et un dress code aux couleurs précises : rouge, blanc et noir... and lots of glittery, selon le carton d’invitation. Le ton est donné par les magnifiques hôtesses en total golden look et la jeune harpiste impressionnante en archange doré. Des maquilleuses ont été mises à la disposition de ces dames pour leur tatouer les bras, les épaules ou les décolletés de paillettes flavescentes. Les 560 invités ont exploré les caves et dégusté le millésimé blanc, avant de rejoindre leurs tables pour dîner. Au cours de la soirée, Étienne Debbané a dévoilé le dernier né du domaine : l’Ixsir Xe anniversaire. Un assemblage de trois millésimes des meilleures cuvées produites par Ixsir durant les dix années. Le vin est présenté dans une magnifique bouteille spécialement créée en France et sérigraphiée à l’or chaud, relatant l’histoire du vin au Liban depuis les Phéniciens. Les bouteilles sont logées dans des caisses numérotées de 1 à 1 000, contenant chacune trois bouteilles et un livre chantant la diversité des terroirs viticoles du Liban.

Carlos Ghosn a également pris la parole. Au grand dam du père Salim Daccache, le discours de l’ancien élève de Jamhour et membre du conseil stratégique de l’USJ était en anglais. Mais les 25 distributeurs d’Ixsir venus des cinq continents ont apprécié.

Parmi les présents, le président Amine Gemayel et son épouse Joyce, le ministre des Affaires sociales Pierre Bou Assi, Maurice et Hind Sehnaoui, Khalil et Nada Hraoui, l’ambassadeur d’Espagne José Maria Ferré de la Peña, François et Gaby Abisaab, le président de Berytech Maroun Chammas, Serge Brunst, Danielle de Picciotto, Arslane et Hoda Sinno, Marco et Jaquot Ayoub, l’attaché culturel de l’ambassade de Chine, Pierre et Marlène Chidiac, Chawki et Mimi Boustany, Walid et Leila Mouzannar, Nabil et Maya de Freige, Issa et Youmna Goraieb, Sélim et Nawal Méouchi, Khaled Mouzannar et Nadine Labaki, Jean-Marie et Dany Mégarbané, Nevine Imad, Roger et Alice Eddé, Claude Khoury, Joseph et Nelly Chemali, Roger Dib, Bob Wehbé, Eddy et Mona Doumit. Il y avait aussi Fady Baladi, Louis et Joumana Hobeika, Farid et Danielle Chéhab, le Dr Georges Tawil et Christiane, Nada Le Cavelier, Georges Tabet (sans Zeina en voyage) et, évidemment, Raffy et Joumana Debbané (dans un magnifique caftan rouge), Simone et Nadim Saïkali ainsi qu’Hubert de Boüard, copropriétaire du Château Angélus, à Saint-Émilion, et conseiller du domaine d’Ixsir.

Aider, c’est donner !

Personnalités et amis au grand cœur, parmi lesquels Imad Taher, Roula es-Saïd, Lara Debs, Hani Abou al-Jabine, Gaby Ferneiné, Kheireddine el-Jisr, Hicham Itani, Aymane Jomaa, Fawzi Farah, Nicolas Abou Khater, Abdel Razzak Achour, Antoine Frem, ont convergé vers les jardins de la Résidence des Pins, où se tenait le traditionnel dîner de gala du Children’s Cancer Center of Lebanon (CCCL). Au total, plus de 600 convives étaient venus soutenir l’action du centre, et redonner espoir à des enfants atteints de cancer, dont « le taux moyen de guérison est de 80 % », a affirmé Nora Joumblatt, annonçant par la même occasion que, ses trois ans de présidence au conseil d’administration étant terminés, elle passerait bientôt le flambeau à un nouveau responsable. L’événement, présenté par la journaliste Gisèle Khoury, a été marqué par deux témoignages de patientes qui suivent actuellement leur traitement au centre : Reina, huit ans, et Minerva, 16 ans. La soirée a ensuite évolué au rythme d’un concert pop du groupe Paris Select, ponctué d’une belle prestation de la petite Jordanienne Imane Beasha, lauréate de l’émission Arabs Got Talent. Au programme également, une vente aux enchères sous le marteau de l’ancien directeur de Christie’s, le commissaire-priseur Hugh Edmeades : un triptyque signé Michel Harmouche offert par Rami Boutros, deux mandolines, ainsi qu’une paire de boucles d’oreilles de chez Salamoun adjugées à la Koweïtienne Nawal al-Moutawah.

Parmi les présents, les députés Michel Moussa et Roula Tabch-Jaroudi représentant respectivement le président du Parlement Nabih Berry et le Premier ministre Saad Hariri, les ministres Nouhad Machnouk et Ghassan Hasbani, le chef du Rassemblement démocratique Walid Joumblatt, le député Waël Bou Faour, ainsi que Fouad et Hoda Siniora, Boutros et Marlène Harb, Rony et Wadad Araïji, l’ambassadeur de France Bruno Foucher, le président de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) Fadlo Khuri, Rose Choueiri, Roger et Joëlle Nasnas, Jacques et Nicole Sarraf, le président du conseil municipal de Beyrouth Jamal Itani, Aïda Schawaf, Lama Salam, Andrée Daouk, Ricardo et Youmna Karam, Mohammad Matar, Nada Salamé et beaucoup d’autres.

Les 20 ans de Rosa Maria

En pleine Fashion Week parisienne, la créatrice de bijoux Rosy Abourrous a célébré les 20 ans de sa marque Rosa Maria. Deux cents designers, acheteurs et concepteurs de boutiques prestigieuses se sont retrouvés au restaurant Liza dans une ambiance tout à la fois festive, chaleureuse et cosmopolite. On pouvait y croiser un des plus grands créateurs de mode masculine, admiré par John Galliano, l’Anglais Paul Harnden, en pleine discussion avec Armand et Martine Hadida, ambassadeurs d’une mode pointue et fondateurs de « L’éclaireur », premier « concept store » parisien. Les spécialistes du cuir italien et français Giorgio Brato et Isaac Sellam tournaient autour de Ruth Spence, la propriétaire d’Envoy of Belfast, élue meilleur boutique de mode 2015 par The Irish Times Magazine. Mrs Spence racontait qu’elle faisait ses achats non seulement à New York, Paris, Milan et Tokyo, mais aussi à Beyrouth ! Ont défilé également des Russes et des Grecs, notamment ceux des boutiques trendsetteuses, comme Le Form Moscow et l’Elixir Mykonos, ainsi que l’incontournable dénicheur de créateurs de bijoux l’Américain Paul Schneider, alias Mister Twist. Installé à Portland, en Oregon, Schneider, qui est fana du travail de Rosy Abourrous, a reçu cette année le très convoité Cindy Edelstein Award, prix décerné à une personne témoignant d’un dévouement de longue date au succès des artistes et créateurs. Présent également le mentor de Rosy, Johnny Farah, désigner de la marque d’accessoires éponyme et propriétaire des boutiques If à Beirut et à New York ; il était accompagné de sa sœur Soha Farah. Étaient aussi de la partie la styliste italienne Maria Caldera ainsi que Hala Bustros, Sarah Trad, Rima Abillama, la cinéaste Danielle Arbid et Liza Asseily, évidemment.

Voir le monde autrement

Réuni pour la première fois à Beyrouth, le board de Human Rights Watch (HRW) a rassemblé des responsables de plus de 70 pays d’Europe, d’Amérique, du Moyen-Orient et d’Afrique, avec à leur tête le directeur exécutif Kenneth Roth, ancien procureur des États-Unis pour le sud de l’État de New York. L’ONG, qui milite pour les libertés fondamentales et la dignité humaine, qui dénonce la torture, les crimes commis par les gouvernements ou les groupes rebelles, les conditions de vie inhumaines dans les prisons et les brutalités policières avait un programme chargé : conférences, débats, briefings avec des chercheurs et rencontres avec les présidents Aoun, Berry et Hariri. Au menu également, le dîner de gala au profit de HRW-Liban, et une réception offerte en leur honneur par Ramzi et Dalia Richani.

Tout d’abord le gala, qui a regroupé 310 fervents défenseurs des droits de l’homme à l’hôtel Four Seasons. Parmi eux, Marc Audi, Philippe et Zaza Jabre, Nabil et Carol Bustros, Maria Catafago, le grand donateur Hassan Fakih, May Richani, Dalia Richani et ses parents Hani et Rajaa Salam, Danièle de Picciotto, Youssef Dib, Amal el-Zein, Yasser et Nadine Accaoui, Mohammad Alem, Khalil et Nayla Arab, Khaled et Gina Arab, Anne de la Rochefoucauld, Jean Riachi, Mario et Joumana Jamhouri, Rindala Beydoun, Khaled Mouzannar, Émile Khoury, ainsi que nos trois députées : Roula Tabch-Jaroudi, Dima Jamale et Paula Yacoubian. Animée par le groupe musical Happy Faces, la soirée a été ponctuée par une vente aux enchères menée par Ricardo Karam, comprenant une œuvre d’Yvette Caland, une installation de l’artiste diplômé de la Saint Martins School Sélim Attié, un bracelet serti de saphirs créé spécialement pour l’occasion par Dory Mouzannar, une calligraphie de Ghaleb Hawila et deux bouteilles de vin rouge Château Ksara 1978.

La veille, à l’invitation de Ramzi et Dalia Richani, Kenneth Roth et le board de Human Rights Watch ont profité d’une belle fin de journée pour assister au coucher du soleil depuis la magnifique villa des parents de Dalia, Hani et Rajaa Salam, dont l’immense terrasse à Dohat el-Hoss offre une magnifique vue sur la mer. Après un welcome drink au cours duquel la directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord, Sarah Leah Whitson, a donné un excellent exposé sur la situation des femmes et des enfants au Liban, les convives ont savouré un dîner préparé par Nicolas Audi, qui a assuré sans conteste le bonheur des papilles. Outre les acteurs de HRW, étaient présentes la députée Paula Yacoubian, l’ex-Première dame Mona Hraoui, Nora Joumblatt, Nayla de Freige et Rima Fakhoury.

ditavonbliss@hotmail.com

Du doré... et que ça brille ! Deux mecs bâtis comme des armoires à glace montaient la garde derrière le chef des Forces libanaises, installé à table aux côtés de Corine et Étienne Debbané, alors que Carlos Ghosn posait près de la superglam Sethrida Geagea. C’était au dîner de gala offert pour les dix ans d’Ixsir, célébré avec tout le raffinement, mais sans ostentation, sur...

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