Les fondateurs des dix-huit start-up de la seconde promotion de Smart ESA ont présenté hier leurs concepts respectifs devant des investisseurs potentiels réunis lors d’une journée de démonstration organisée à l’École supérieure des affaires (ESA), à Beyrouth.
« Ces start-up ont toutes participé à chacun des quatre programmes d’accélération proposés par Smart ESA et lancés à partir de mars 2018 : Discover, dédié à la découverte du monde de l’entrepreneuriat ;
Create, axé sur le développement d’un modèle d’affaires ; Incubate, qui s’adresse à des entreprises qui ont déjà un ou deux ans d’expérience ; et Grow, qui les aide à ouvrir de nouveaux marchés », explique à L’Orient-Le Jour le directeur du programme, Jihad Bitar. « Elles sont toutes prêtes à aller sur le marché, que ce soit au Liban ou à l’étranger », ajoute-t-il, notant qu’environ 200 personnes ont assisté aux pitchs. « Les programmes se sont déroulés sur les mêmes bases que pour la première promotion, à la différence près que nous avons poussé les participants à adapter leurs exigences de la réalité du marché, qui est plus difficile qu’il y a un an, et à, par exemple, demander moins d’argent », enchaîne-t-il.
Création et loisirs
Sur les 18 start-up présentes, trois ont imaginé de nouvelles solutions dans le domaine de l’éducation, comme Augmental (apprentissage en ligne avec réalité augmentée) ; My Otocar (suivi transport scolaire en temps réel) et The Adventure of Adam (plateforme interactive visant les enfants de 2 à 6 ans). D’autres ont proposé des moteurs de recherche spécialisés, sous forme d’application mobile, à l’image de Findmydoc (médecins) ; Gearheart (garages et mécaniciens) ; Hjezle (salons de beauté) et Relief (salons de massage). Deux start-up ont conçu des produits adressés aux banques et institutions financières : Anachron Technologies (produits d’investissement) et Tycron (trésorerie bancaire). Quatre s’emploient à répondre aux besoins potentiels des entreprises : Blocrecs (plateforme de recrutement basée sur la blockchain) ; Corporate Wellness (évalue la santé d’une société à travers le bien-être de ses employés) ; Maj Solutions (entreprises de construction) ; Risculator (évaluation du cyber-risque).
Enfin sur les cinq dernières start-up, quatre sont positionnées dans les domaines de la création et des loisirs : Caustik (animation et production 2D et 3D) ; Habayna (application de rencontre) ; Lemonade Fashion (mode personnalisée à prix abordables) ; Swamitt (générateur de musique). La dernière, Waynak, est une application de partage de localisation.
Le développement des start-up et de l’économie numérique fait partie des principales pistes identifiées par le cabinet de conseil international McKinsey – mandaté en début d’année par le gouvernement sortant – pour diversifier l’économie du Liban. La Banque du Liban ainsi que CMA CGM, partenaire du programme depuis le début de l’année, ont notamment parrainé l’événement.
P.H.B.
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