Bassil déplore "les rumeurs et mensonges" dénigrant la présidence

Le ministre sortant des Affaires étrangères, Gebran Bassil, qui multiplie les rencontres avec la diaspora libanaise aux Etats-Unis, a déploré mercredi "les rumeurs et les mensonges" qui courent sur le mandat du président de la République, Michel Aoun, accusant certaines parties, sans les nommer, d'être "à l'écoute de l'étranger".

"Nous vivons depuis deux ans une période de stabilité sécuritaire et politique", a affirmé M. Bassil lors d'une réunion à l'Archevêché orthodoxe antiochien d'Amérique du Nord, à New York. "Alors que nous travaillons, certains sont à l'écoute de l'étranger". Il a affirmé que son parti, le Courant patriotique libre (aouniste), doit "lutter contre les rumeurs et les mensonges", entourant le mandat du chef de l'Etat. "Nous luttons dans l'intérêt de tous les Libanais sans distinction", a-t-il ajouté, soulignant que "dans un même pays, la logique de la force ne peut pas perdurer. Il faut appliquer la logique de la justice".  

Le chef de la diplomatie a encore exprimé "sa foi en la diversité du Proche-Orient", affirmant que cette diversité "est une soupape de sécurité face à l'unilatéralisme qui nous menace". 

Dernièrement, plusieurs personnalités ont reproché au président Aoun, dont M. Bassil est le gendre,  sa gestion des affaires du pays, ce que les ministres et députés de la formation politique qu'il a fondée dénonce comme une "campagne de dénigrement". 

M. Bassil accompagne le chef de l'Etat qui doit prononcer cet après-midi un discours devant l'assemblée générale de l'ONU.